« Toujours plus d’acquéreurs que de vendeurs » sur Genas | Lyon Pôle Immo

« Toujours plus d’acquéreurs que de vendeurs » sur Genas

Selon Marcelle Magliocchetti, gérante de l’agence immo Duo, le marché immobilier de Genas, reste, du fait notamment de sa localisation, très attractif.

Comment se porte le marché immobilier sur Genas ?

Le neuf est très recherché, du fait que l’on en propose peu sur la commune. Pour la transaction classique, les prix se sont stabilisés, mais il y a toujours plus d’acquéreurs que de vendeurs. Les délais de transaction restent toujours très honorables. Reste qu’il y a quand même une limite au-delà de laquelle les gens ne vont pas acheter.

Justement, quelle est la limite en termes de prix ?

En termes de neuf, on vendra des produits BBC entre 3500 et 4000 m² en fonction de l’emplacement et du label. Si, toutefois il n’y a pas de label, on a beaucoup moins de possibilité en termes de prix, du fait qu’on n’intéressera ni les investisseurs, ni les primo-accédants.

En proportion, dans le neuf, y-a-t-il plus d’investisseurs ou d’accédants ?

Sur les programmes dotés de petites surfaces, les appartements sont achetés par des investisseurs Scellier dans une proportion comprise entre 60% et 75%. En revanche, sur les grandes surfaces, c'est-à-dire des biens supérieurs à 75-80 m², les acheteurs seront à 60% des accédants et 40% des investisseurs. Souvent, les accédants sont des personnes âgées qui vendent leur maison pour s’offrir un appartement neuf en centre-ville, plus près des commodités.

Et pour les appartements anciens, quels sont les niveaux de prix appliqués?

Ça va dépendre de l’âge du bien, et de sa localisation. Genas est une vieille commune agricole, éclatée géographiquement. Si le bien est à 3 kilomètres du centre de Genas, son prix ne sera pas le même que celui d’un bien à 100 mètre du centre. Plus on est dans le centre, plus les prix sont élevés, sauf si on est dans une rue très passante. Un appartement en bon état va se vendre entre 2800 et 3000 euros du mètre carré s’il est un peu éloigné des commodités, et va se vendre entre 3000 et 3400 euros du mètre carré dans le cas contraire.

Quel budget faut-il compter pour une maison ?

Une maison standard des années 80 ou 90 dans un lotissement de 90 m² avec un peu de terrain se vend entre 280 000 et 310 000 €. Des maisons un peu plus grandes dans les mêmes années se vendront entre 330.000 et 380.000 en fonction de leur surface. Sur les maisons récentes, ce sera beaucoup plus difficile de faire une moyenne, certaines pouvant se vendre 400 000 euros, comme d'autres 800.000 euros.

En termes d’infrastructure, Genas est très proche des axes autoroutiers ?

Genas est extrêmement bien placé en termes d’infrastructures routières. C’est pour cela qu’elle s’avère être la commune la plus chère du sud-est lyonnais. Beaucoup de gens quittent d’ailleurs l’ouest lyonnais pour éviter les désagréments liés au tunnel de Fourvière, et souhaitent s’installer uniquement sur Genas. La politique de la ville vise en outre à créer une belle atmosphère, en gardant l’état d’esprit village. Il y a de plus en plus de commerces, ainsi qu’une école privée et quatre écoles publiques, qui, à chaque fois, regroupent une crèche, une maternelle et un primaire. En revanche, les transports en commun sont le point faible de la commune. On a une seule navette TCL qui vient sur Genas, et ce en dépit du fait que nous ne sommes pas dans le Grand Lyon. Après, pour prendre le tramway, il faut aller Porte des Alpes, ou à Meyzieu. L’extension de la ligne de tramway T2 sera également intéressante à terme. Toutefois, sans navette, elle restera, comme pour Porte des Alpes ou pour Meyzieu, difficile d’accès pour les genassiens.

Quel type de population vient s'installer sur Genas ?

Beaucoup de gens qui habitent sur Genas souhaitent rester dans la commune. C'est une partie importante des acquéreurs. Nous avons également beaucoup de personnes venant de l'ouest lyonnais, et qui souhaitent garder ce côté un peu village de leur propre commune dans l'ouest, et bénéficier des accès autoroutiers. Par ailleurs, nous avons beaucoup de gens qui sortent d'un appartement situé à Monplaisir, Montchat, ou le sixième arrondissement de Lyon et qui cherchent une maison ou un appartement plus grand neuf sur Genas ou Chassieu, à proximité des infrastructures, dans des communes ayant bonne presse. Les acquéreurs sont plutôt des CSP+ : un couple ayant des revenus modestes, et qui cherche à acheter aura vraiment du mal à trouver un bien dans son budget sur Genas.

Etes-vous optimiste pour le reste de l’année ?

Je ne suis ni optimiste ni pessimiste. Cela fait 10 ans que je m'occupe de Genas. C'est un marché qui a toujours été bon, même dans les périodes compliquées : les gens ont toujours eu confiance. Même si il y a une limite à ne pas dépasser.

 






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