Des prix « plutôt orientés à la baisse » sur Chambéry

Nicolas Conte est négociateur chez Ailleurs Immobilier à Chambéry.

Comment se porte le marché immobilier de Chambéry depuis le début de l’année?

La tendance est plutôt à la stabilisation. L'activité a été en dents de scie depuis janvier. Le début d’année a été plus ou moins calme, avant une remontée, en termes de concrétisation de transactions, à partir du deuxième trimestre. Après, la saison d’été est toujours une période plus calme.

Sur les prix, quelle est la tendance depuis janvier?

Les prix sont plus orientés à la baisse. Celle-ci reste toutefois assez contenue. Après tout dépend de la durée de vente du bien. Si cela fait longtemps que le bien est à la vente, il peut y avoir une grosse diminution.

Est-ce l’effet de la hausse des taux ?

La hausse des taux a effectivement joué. Nous avons ressenti un creux en début d’année. Mais depuis quelques temps, le fait que les taux stagnent permet au marché de repartir.

Pour revenir aux prix, à quels niveaux se situe-t-on sur Chambéry?

Sur Chambéry Centre, on va de 2400 à 2800 euros du mètre carré.

Quels sont les autres secteurs recherchés sur l’agglomération de Chambéry?

Chambéry Sud est assez recherché. L’axe Aix-les-Bains – Chambéry est également assez prisé, surtout du côté Aix. Les prix y sont, dans ces deux cas, supérieurs à ceux de Chambéry Centre. Sur Chambéry sud, on sera plus sur des prix avoisinant les 3000 euros.

Sur le prix des terrains observez-vous une évolution depuis le début de l’année ?

Sur les terrains, il n’y a pas de règle. La localisation fait le prix. Malgré tout, les terrains n’ont pas tendance à baisser, bien au contraire, étant un produit de plus en plus rare. On arrive néanmoins, en discutant avec les propriétaires, à en tirer un prix raisonnable. Les prix peuvent ainsi aller de 80.000 euros jusqu’à 150.000/170.000 euros uniquement pour le terrain.

Vous travaillez également dans le neuf. Avez-vous ressenti l’effet des changements du dispositif Scellier intervenus au cours du premier trimestre ?

Les investisseurs sont bien moins présents. Nous avons récemment vendu un programme en promotion, et nous n’avons pas eu un seul investisseur. Ce sont uniquement des accessions à la propriété.

Le PTZ+ a-t-il aidé, dans ce cas, les ménages dans leurs acquisitions…

Ce sont tous des gens qui ont été aidés par le PTZ+. Les gens, avant, allaient vers le prêt à taux zéro sans grande conviction. Maintenant, les gens savent qu’ils ont le droit à cette aide, et surtout le banquier joue plus facilement sur le PTZ+ dans le financement.

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