Immobilier neuf : prix stables à Lyon à plus de 4.000 euros le m²
La FPI a fait état de son point de conjoncture trimestriel en France. La fédération alerte sur la faiblesse des mises en vente.
La FPI faisait, comme chaque trimestre un point sur le marché. Selon la fédération des promoteurs immobiliers, le « marché national des logements neufs reste dynamique ». Mais, prévient-elle, « des obstacles à la construction ralentissent et pénalisent les mises en vente, ce qui, à moyen terme, menace le maintien d’un niveau de prix accessible ».
Les mises en vente ont en effet reculé de 7.8% par rapport au troisième trimestre 2016, à 18.304 unités. Et sur 12 mois, les mises en vente progressent toujours, mais restent sensiblement inférieures à la période d’octobre 2010-septembre 2011, lorsque le Scellier était le dispositif référence des investisseurs. Pour l’heure, le prix moyen dans le neuf reste élevé mais stable, à 4.108€ le m². Le prix est également stable à Lyon, à 4095€ (contre 4096€ au T3 2016). Dans les deux autres grosses métropoles de la Région en termes de vente, les prix sont plus clairement à la hausse, avec une progression des prix de 2,3% à 3.177€ le m² sur Clermont Auvergne Métropole, et de 1,9% à 3.679€ le m² sur Grenoble-Alpes Métropole.
Prix stables, réservations en hausse, mais baisse des mises en vente
Pour la fédération, il faut stimuler le marché. « Le choc d’offre ne peut pas attendre », affirme-t-elle. Il faut, selon la FPI, que soit mise en œuvre de manière concrète et pragmatique la stratégie logement annoncée par le Gouvernement. Elle plaide « pour une transition longue et une révision du zonage pour maintenir la production de logements collectifs dans des villes moyennes dynamiques ».
Concernant les ventes, celles-ci sont en hausse de 5,3% par rapport au troisième trimestre 2016, avec 33.497 logements réservés entre juillet et septembre 2017, grâce notamment à une progression des ventes en bloc qui augmentent de 18,1%, alors que les réservations aux ménages affichent une hausse plus sage (+3,2% à 26.937 unités).
A la faveur d’une meilleure visibilité sur les dispositifs d’aides à l’accession (PTZ) et à l’investissement locatif (Pinel), les intentions d’achat se sont maintenues. « En augmentation de +8,3% sur les douze derniers mois, les réservations de logements neufs collectifs de l’année 2017 devraient sensiblement dépasser le niveau de 2016, qui marquait un retour aux niveaux satisfaisants d’avant‐crise », indique la FPI.
Elle plaide par ailleurs pour une pause normative, pour une plus forte libération du foncier, mais aussi pour une lutte accrue contre les recours abusifs. Elle souhaite ainsi que soit maintenue l’activité dans les villes moyennes.
La FPI attentive sur la zone B2
La Fédération a notamment insisté sur les zones dites détendues qui, au 1er janvier 2018, doivent être exclues du dispositif Pinel. « Alors que des débats parlementaires se poursuivent, elle rappelle que, si la priorité doit être donnée à l’accompagnement de la demande dans les villes tendues, la production de logements collectifs dans la zone B2 doit être soutenue. En 2016, cette dernière représentait 24% de la population, 3 900 communes et 10% des réservations de logements ».
La fédération cite ainsi les cas des régions Bretagne et Pays‐de‐la‐Loire, où l’arrêt du dispositif Pinel remettrait en question plus de 7 500 logements dans des villes moyennes dynamiques comme Vannes, Angers ou Le Mans. En Auvergne-Rhône-Alpes, on notera que des villes comme Valence ou Montélimar seraient, elles aussi, exclues du dispositif. La FPI propose ainsi une révision des modalités de sortie du dispositif Pinel dans les territoires détendus, afin de ne pas fragiliser des programmes déjà lancés. « Une nouvelle révision du zonage pour l’année 2018 permettrait à son tour d’évaluer sereinement la demande dans ces espaces très hétérogènes », propose-t-elle.
Tweet |
Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.
Immobilier : les volumes d’appartements ont reculé de 7,9% dans le Rhône en 2024
La Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Lyon a présenté mardi les grands chiffres de l’année écoulée en matière d’immobilier dans le département et la Métropole.
Immobilier : malgré une reprise des transactions, les prix stagnent
Laforêt a fait part ce mardi de son bilan en matière d’activité immobilière au premier trimestre.
Nouvelle baisse des prix signés en février, selon LPI-iad
Le baromètre a fait état d’une nouvelle érosion des prix au niveau national sur un an, et d’une baisse plus franche à Lyon sur cette même temporalité. Il prédit toutefois un retour de la hausse générale des prix de l’ancien d’ici le printemps.
Les transactions immobilières en baisse de 12% sur un an
Les notaires ont fait part en fin de semaine dernière de leur note de conjoncture immobilière du troisième trimestre 2024. Les prix continuent de baisser, y compris en Auvergne-Rhône-Alpes.
Madrid, ville la plus prisée par la clientèle fortunée
C’est le principal enseignement du Barnes City Index 2025, classement où Paris descend à la 6e place. Lyon fait partie, elle, des destinations à suivre.
La FNAIM confiante pour 2025 après une nouvelle baisse des prix à Lyon en 2024
La Chambre du Rhône de la FNAIM a fait part de ses statistiques annuelles sur le marché du logement ancien dans le Rhône et à Lyon. Si les prix dans la ville restent toujours en-dessous de leur niveau d’il y a 5 ans, la fédération se veut confiante pour l’année à venir, du fait d’un pouvoir d’achat immobilier en hausse.
2024, année de baisse des ventes et des prix
La FNAIM a fait part ce mercredi de ses chiffres de ventes et des prix des logements au titre de l’année écoulée.
LPI-iad souligne la reprise des ventes en fin d’année
Selon le baromètre, le nombre de compromis signés en 2024 est quasiment identique à celui de 2023.
Orpi fait état d’une hausse de 12% du volume des compromis en 2024
Les prix ont, eux, reculé de 5% au niveau national l’an dernier. Pour le réseau, qui a dévoilé ses perspectives pour 2025, la reprise du marché ne sera durable «que si les politiques publiques favorisent l’accès à la propriété».
Les prix ont légèrement augmenté à Lyon en décembre
Le baromètre Seloger / Meilleurs Agents fait état d’une fin d’année plutôt positive, et reste optimiste pour 2025, à la faveur d’une amélioration du pouvoir d’achat immobilier des ménages.
Les prix de l’immobilier ont encore baissé de 4,4% en 2024 à Lyon, selon Laforêt
Le réseau d’agences franchisées a fait état ce lundi de son bilan du marché immobilier en 2024. Le réseau se montre optimiste pour 2025, malgré une correction des prix et de l’activité sur l’année écoulée.
780.000 ventes de logements en France en 2024
Les notaires de France ont dressé lundi un premier bilan du marché immobilier français en 2024.
La baisse des prix de l’ancien continue de ralentir selon LPI-iad
Le dernier baromètre des prix de l’immobilier montre que, sur un an, les prix restent néanmoins toujours dans le rouge, tant en France qu’en Auvergne-Rhône-Alpes.
Les prix de l’immobilier reculent de 10% à Lyon et de 11,6% à Saint-Etienne
Les notaires de France ont fait état fin octobre de leur note trimestrielle de conjoncture.
Les prix de l’immobilier toujours en baisse à Lyon, selon LPI – iad
Le baromètre mensuel a fait état d’un léger recul des prix sur la ville sur trois mois. Sur un an, les prix sont en nette baisse dans 8 arrondissements sur 9.
Commentaires
Pas encore de commentaire.
Laisser un commentaire