Plus-values immobilières : la FNAIM trouve l’assouplissement trop timide

La fédération des professionnels de l’immobilier plaide pour un assouplissement plus marqué de la réforme, avec l’application d’un abattement de 5% par année de détention au-delà de la 5° année.

L’assouplissement de la réforme des plus-values immobilières ne va pas assez loin selon la FNAIM. Les députés ont en effet voté hier un amendement légitime en faveur d’une nouvelle exonération des plus-values immobilières visant les contribuables qui, ne possédant pas leur résidence principale, vendent un bien occupé par un locataire ou une résidence secondaire, dès lors que la durée de détention de ce dernier est d’au moins 5 ans.

Si la FNAIM se félicite de cette inflexion, elle souhaiterait que les pouvoirs publics à aller plus loin. La fédération souhaiterait notamment que soit appliqué un abattement de 5% par année de détention au-delà de la cinquième année. Par ce biais, l’exonération serait totale au terme de 25 ans de détention. Jusqu’ici, l’exonération serait totale à 30 ans, avec un système dégressif moins avantageux que les abattements en linéaire.

La FNAIM plaide pour le maintien du PTZ+

En outre, la fédération voudrait un relèvement du seuil du prix de cession au-dessous duquel il existe une exonération des biens autres que la résidence principale. La FNAIM voudrait voir le seuil passer de 15000 à 75000 euros, et ce « pour ne pas pénaliser les mutations portant sur les immeubles de petites surfaces et de faible valeur » indique l’organisation.

Profitant de l’occasion, la FNAIM a par ailleurs plaidé pour un maintien du PTZ +, sans le réformer au-delà de ce qui est envisagé, du fait du caractère « essentiel » dans le financement de la primo-accession dans l’ancien.

» Plus-values immobilières: timide assouplissement de la réforme






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