Bourg-en-Bresse : « un gros ralentissement » de l’immobilier | Lyon Pôle Immo

Bourg-en-Bresse : « un gros ralentissement » de l’immobilier

Béatrice Bergery, directrice de l’agence Avenir Immobilier à Bourg en Bresse, évoque un marché immobilier bressan attentiste, en proie à un ralentissement des transactions depuis le printemps.

Comment évolue le marché immobilier de Bourg-en-Bresse depuis le début de l'année ?

Depuis le mois de mars, on a un gros ralentissement. Dû à quoi, c’est difficile à dire… On a l’impression de se retrouver en 2008-2009.

Est-ce dû, selon vous, à la hausse des taux observée depuis décembre dernier ?

Oui, ça a joué. Les banques sont plus frileuses qu’il y a quelques mois. Il y aurait des ménages avec deux salaires qui auraient pu emprunter, et qui ne peuvent plus aujourd’hui. Il arrive aussi que leur budget ne leur permet pas, car il faut bien dire que les prix de l’immobilier, eux, ne baissent pas…

Justement, est-ce que les vendeurs ont pris en compte ce ralentissement observé sur Bourg en Bresse ?

Non. Il est très difficile de faire comprendre aux vendeurs que le marché n’est plus le même qu’en 2005-2006, lorsque nous avions des prix exorbitants. Ça a baissé et ça continue de baisser, sur Bourg en Bresse tout du moins. Lorsqu’on entend dans les médias que les prix continuent de monter à Paris, il faut bien dire qu’en Province, les prix, eux, sont plutôt à la baisse. Il est très difficile pour les vendeurs d’intégrer ce fait, et de ce fait, certains biens restent à la vente pendant des mois et des mois…

Une baisse des prix serait-elle salutaire ?

Oui. Je crois même que s’il y avait une assez forte baisse, le marché reprendrait…

 Suite à la crise de 2008-2009, les prix avaient-ils remonté sur Bourg en Bresse ?

Ils avaient très peu remonté. On pourrait plus parler d’une stabilisation.

Aujourd’hui, quels sont les prix appliqués sur un appartement ancien de type T3 dans le centre de Bourg-en-Bresse ?

On va être suivant les quartiers entre 1200 et 1500 euros du mètre carré sur Bourg.

Y-a-t-il des quartiers beaucoup plus cotés que d’autres sur Bourg ?

Les quartiers Bel-Air et Plateau-Gare sont particulièrement recherchés. Le quartier Montholon est également recherché. A l’inverse, le côté Champ de foire, la Reyssouze est bien moins coté. On sera sur ces quartiers à 900 ou 1000 euros du mètre carré. Pour le quartier Bel-Air, il faut compter sur du 1800-2000 euros du mètre carré.

Avez-vous observé des différences entre le marché des maisons et celui des appartements ?

Oui tout à fait. Au niveau des maisons, on a beaucoup de demandes, ce qui fait qu’il reste beaucoup d’appartements à Bourg en Bresse et alentours. Par contre, au niveau des maisons, nous avons beaucoup de demandes en petit budgets, de 150.000-160.000 euros. Malheureusement, on trouve peu de maisons à ce prix-là sur Bourg en Bresse. Il est difficile de trouver en dessous de 200.000 euros.

A ce prix là – 200.000 euros – les maisons se vendent-elles bien, ou est-ce que vous sentez qu’il y a, là aussi, peu de demande?

Elles se vendent, mais on a toujours une bonne marge de négociation.

Le PTZ+ a-t-il aidé les acquéreurs potentiels?

Cela dépend du diagnostic. Si le bien est en dessous du D, le montant du PTZ+ est moins important. Beaucoup se basent sur les diagnostics de performance énergétique qui est obligatoire depuis début janvier. Beaucoup demandent les résultats du DPE pour l’achat d’un bien.

Y’a-t-il une différence entre les biens en-dessous et au-dessus de la classe D? Y’a-t-il la formation de deux marchés ?

Oui. Chose qui n’existait pas avant. Les gens, avant, ne se souciaient pas de la consommation et de la déperdition d’énergie dans une maison. C’est ce qui fait que les prix sont négociés si les diagnostics ne sont pas bons. Mais malheureusement ceux-ci ne sont pas toujours fiables d’un cabinet à l’autre.

Pensez-vous que les mesures fiscales à venir vont avoir un impact sur l’immobilier ?

Oui, je le pense. Je ne sais pas s’il y aura une grosse reprise à la rentrée… Du fait des incertitudes, les gens ne savent pas sur quel pied danser. Du coup ils restent dans l’attente.

 

 






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Merci pour cette interview très intéressante qui montre à quel point l’évolution des prix partout en France est fortement différente de ce qui se passe à Paris ou dans certains quartiers des grandes villes très recherchés.

Malheureusement, les médias ne font que les gros titres avec des annoncent choc de prix qui font plus de +20 % en un an. Ceci n’aide pas les vendeurs à prendre conscience de l’état de leur marché local et d’adapter leur prix en conséquence pour pouvoir vendre…

Signaler un abus

La bulle immobilière, j’aurai été fier d’être resté locataire

Signaler un abus

Aucun discernement, un tempérament gueulard, un slogan archi-nul que tu rabaches sans cesse pour rien: tu es un pauvre aigri mec… Retournes à tes voitures qui ne vaudront plus rien dans quelques années, ton PEL et ton livret A… La loose totale. Moi, je suis logé gratos, et la taxe foncière c’est peanuts… Toi tu paye encore un loyer en pure perte: moi le montant de ton loyer, je l’épargne. Conclusion: ton slogan débile, c’est le symbole de ta loose…

Signaler un abus

NON mon épargne me paye la moitié de loyer, je ne paye pas de taxe fonciere. je ne me suis pas endetté, je nai pas à payer d interet, de frais de notaire comme toi auparavant il y a plus de 10ans. Je t’ai dit jai un appartement dans un autre pays (héritage). Je n’investit plus en France. Juste, je gagne mon salaire de cadre. Je vis tres bien et je ne suis pas un looseur endétté comme toi. Je ai 2 voiture non acheté par credit cash. L une me sert à aller au boulot faire des commission et l autre pour ma femme pareil pour aller bosser. Je n’ai jamais été endétté. Je coule pas la france de dette. Si tout le monde fait comme toi s endetté pour se loger, cela menera comme en USA, espagne, Grece. Vivre au dessus de ses moyens c’est pas bon. Mais toi le vieux gégé tu fais partie de la mentalité egoiste de rentiers. Qu est que tu as contribué à la société avec ton bien immobilier ??? rien! Aucun sous pour développer des entreoprises car tu es trop bête pour créer une entreprise. C est facile d aller voir sa banque pour s endetter pour 25 ans actuellement. Je suis pas bete je n ecouterai pas des vieux comme toi.

Signaler un abus
Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


Le prix médian des appartements a reculé de 5,1% à Lyon en 2023

nullLe prix du m² repasse sous les 5.000€, selon les notaires du Rhône qui organisaient jeudi leur traditionnelle conférence de presse de présentation des chiffres de l’immobilier.


La rue Gasparin, artère la plus chère de Lyon

C’est le constat dressé par Meilleurs Agents, qui a publié son classement des rues les plus chères au sein des 50 plus grandes métropoles de France. La rue la plus chère parmi ces grandes villes est la rue de Furstemberg (24.272€/m²), située dans le 6ème arrondissement de Paris.


Les prix de l’immobilier ont reculé de 9,3% à Lyon en 2023

nullLa baisse des prix a accéléré en France au 4e trimestre, selon les indices Notaires-INSEE. Sur la période, le recul des prix des logements anciens atteint 1,8%. Les prix chutent de 4% en rythme annuel en France.


Vers une poursuite de la baisse des prix de l’immobilier à Lyon et Saint-Étienne

nullSelon la dernière note de conjoncture des notaires, 2023 pourrait se conclure par un total de 860.000 transactions. Et le reflux des prix observé l’année dernière devrait se poursuivre, au vu des avant-contrats.


Baisse des ventes et des prix de l’immobilier dans le Rhône en 2023

C’est ce qu’a indiqué la FNAIM dans sa note de conjoncture à Lyon et le Rhône.


L’Alliance pour le logement tire la sonnette d’alarme

Le collectif regroupant les principales fédérations de la filière organisait ce mercredi une conférence de presse.


La FNAIM prévoit une accélération de la baisse des prix en 2024

La fédération nationale de l’immobilier a fait état ce mardi de son bilan de l’année immobilière. Elle anticipe une nouvelle année de recul des volumes, après 875.000 transactions actées en 2023.


Chute des ventes mais recul limité des prix immobiliers en 2023, selon LPI/iad

nullLe baromètre a, au cours de la semaine, divulgué son baromètre des prix au niveau national. La baisse des prix n’est pas uniforme, en France et en Auvergne-Rhône-Alpes.


Century 21 fait état de baisses de prix encore trop limitées

nullLe réseau d’agences franchisées a dressé un bilan de l’activité du marché immobilier en 2023.


2024, une « nouvelle année charnière pour l’immobilier »

nullLe réseau coopératif a en effet fait un bilan des tendances de l’année 2023 en matière d’immobilier résidentiel et émis de premières prévisions pour 2024.


Un nombre de biens à vendre en nette hausse

Bien’ici a récemment communiqué son bilan de l’année 2023 en matière d’immobilier.


Les indices de prix des logements Notaires-Insee en recul

Les indices des prix des logements dévoilés par l’INSEE sont en baisse en France, en Auvergne-Rhône-Alpes et à Lyon au troisième trimestre 2023.


Nette hausse des ventes de logements étiquetés F et G

nullLes notaires de France ont fait part en fin de semaine dernière de l’étude « la valeur verte des logements en 2022 ». Les logements étiquetés F ou G représentent plus de 10% du parc dans certaines villes d’Auvergne-Rhône-Alpes.


53% des français n’ont pas encore décidé de louer leur bien pour les JO

nullC’est le constat dressé par Orpi, qui a interrogé 444 de ses clients sur leurs intentions à l’approche de la période des Jeux Olympiques.


Immobilier : recul conjoint des prix et des volumes en 2023

Les notaires de France ont dévoilé ce lundi leur bilan immobilier de l’année, et fait part de premières tendances pour le début de l’année 2024.