Les prix de l’immobilier s’envolent dans certains secteurs de Lyon, selon LPI-Seloger
L’observatoire a publié son baromètre lundi. Il fait état de nettes hausses dans certains arrondissements, comme le 1er, le 3ème ou le 6ème.
Le baromètre LPI–Seloger, publié ce lundi, a fait état d’évolutions contrastées selon les villes. Globalement, au niveau national, le prix du m² signé atteint 3405 euros le m², soit une hausse de 1% dans l’ancien à 3 mois. Les marges de négociation se stabilisent à un bas niveau dans l’ancien, à 4.2%. Quant au volume de transactions, il diminue de 11,1%.
Côté prix affichés, la tendance est à l’hésitation, avec une hausse de +0.2% sur 3 mois. « Cette évolution traduit les incertitudes de la conjoncture récente et les hésitations de la demande » note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-Seloger. On notera toutefois une évolution plus franche des prix affichés sur les appartements anciens, avec une hausse de 0.8% à 3740€ le m² sur 3 mois. Cette même évolution nationale est également perceptible pour les prix signés des appartements, avec une hausse de 1.7% sur 3 mois, et de 3.9% sur un an, à 3798€ le m².
Certaines villes affichent sur un an de nettes hausses, là où d’autres sont inversement bien plus mal orientées. Ainsi Perpignan (-9.5% à 1491€ le m²), le Havre (-3.7%), ou encore Limoges (-2,2%) voient leurs prix signés reculer sur un an, là où ces mêmes indicateurs augmentent fortement à Bordeaux (+10,7% à 3989€ le m²), Tours (+11,4% à 2674€ le m²), Nimes (+12,2% à 2096€ le m²) ou encore Le Mans (+12.9% à 1974€ le m²).
Nette hausse à Lyon
A 3 mois, toutes les villes d’Auvergne-Rhône-Alpes voient les prix du m² signé progresser, et notamment Lyon (+5% à 4427€ le m²), Grenoble (+6.1% à 2567€ le m²)et Saint-Etienne (+3.9% à 1396€ le m²). Sur un an, on constate le même phénomène pour Lyon (+5.8% à 4136€ le m²), à Grenoble (+1.2% à 2529€ le m²) et à Clermont-Ferrand (+3.8% à 2120€ le m²). Mais cette hausse ne se confirme pas dans d’autres villes, comme à Villeurbanne (-0.9% à 2956€ le m²) et à Saint-Etienne (-4.9% à 1342€ le m²).
Dans les arrondissements de Lyon, tous les signaux sont orientés à la hausse, notamment dans les 1er (+10.7% à 4377€ le m²), 3ème (+13% à 4285€ le m²), 6ème (+11.7% à 5153€ le m²) et dans le 9ème arrondissement (+4.9% à 3052€ le m²). La hausse est également présente, mais dans des proportions plus contenues dans les 4ème (+3.8% à 4193€ le m²), 5ème (+0.8% à 3368€ le m²), et 7ème (+4,4% à 3.805€ le m²) arrondissements. On notera deux arrondissements dont les prix sont mal orientés : le 8ème (-0.2% à 3242€ le m²) et le 2ème arrondissement (-2% à 5196€ le m²).
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Le découpage des prix effectué par arrondissement traduit une réalité bien faussée notamment sur le 8ème arrondissement qui est de tous les français celui qui se caractérise par la plus forte disparité entre sa moitié nord (Monplaisir)et sa moitié sud. La première en effet est un des quartiers les plus cotés de Lyon et la seconde le plus décoté. Il serait beaucoup moins faux de donner une cote par secteur ou par quartier plutôt qu’un découpage administratif par arrondissement qui peut n’avoir aucune réalité économique politique sociale professionnelle historique, etc, etc…