Taxation de l’immobilier: le projet choc de l’UMP
Le parti présidentiel veut supprimer l'exonération de la taxation des plus-values sur la résidence principale pour les biens supérieurs à 1.2 million d'euros, et relever les taxes foncières sur les résidences secondaires.
« Aucune piste n'est privilégiée, aucune piste n'est exclue ». Pour François Baroin, il n'existe aucun tabou pour réformer le patrimoine, pas même l'exonération de la taxation des plus-values sur la résidence principale. Et suite aux réactions plus ou moins critiques consécutives aux propos de Christine Lagarde tenus vendredi sur la question, le rapport remis hier par le député Jérome Chartier au secrétaire général de l'UMP, Jean François Copé, pourrait bien relancer le débat. Ce rapport, qui traite officiellement de la question du rapprochement des fiscalités franco-allemandes, fait des propositions diverses sur la fiscalité du patrimoine, dont une exonération de la taxation des plus-values sur la résidence principale, mais seulement sur les biens excédant 1.2 million d'euros.
Relèvement de la taxe foncière des résidences secondaires
Les autres propositions évoquées par ce rapport et dévoilées par Les Echos n'en demeurent néanmoins pas moins « choc ». Le seuil d'exonération de l'ISF serait relevé de 800.000 à 4.04 milliard d'euros. Et la taxation au dessus de ce seuil serait, elle, nettement réduite. Au lieu d'une taxation entre 1,3 % et 1,8 %, les personnes imposées ne le seraient plus qu'à 0,5 %. Quant à la résidence principale pour ces personnes, celle-ci ne ferait plus partie du périmètre d'imposition. Pour compenser le manque à gagner de la suppression de l'ISF, Jérôme Chartier écarte une hausse de l'impôt sur le revenu sur les plus hautes tranches, mais penche plutôt pour un relèvement de la taxe foncière des résidences secondaires, pour la part excédant 500.000 euros, mais également instaurer des droits de mutation lorsque les entreprises étrangères vendent un immeuble situé en France.
LIRE AUSSI
-Taxation sur la résidence principale : le débat fait rage
-GUIDE IMMO: la taxe foncière
| Tweet |
Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.
Orpi souhaite un statut du bailleur privé et une fiscalité prévisible
Le réseau a réagi mercredi à la nomination de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron comme nouveau Premier ministre.
Le poids de la taxe foncière ne fait qu’augmenter
Celle-ci pèse lourd dans le budget immobilier note Meilleurtaux qui a fait part mardi de l’analyse du poids de cette taxe dans 32 grandes villes françaises.
Réforme de la franchise en base de TVA : vers un abandon ?
Alors que la FFB et le gouvernement plaidaient pour une franchise de TVA spécifique pour les microentrepreneurs intervenant dans le bâtiment, la commission des finances du Sénat se dit, elle, pour un abandon de la réforme de la franchise en base.
La Métropole va augmenter les taux de CFE et des DMTO
La Métropole de Lyon a présenté à la presse vendredi les grandes lignes de son budget 2025, qui sera au menu du conseil métropolitain de lundi et mardi.
Valérie Létard annonce une simplification du droit de l’urbanisme
La ministre a indiqué dans le cadre du MIPIM qu’un texte sera bientôt déposé pour aider élus et porteurs de projet à relancer la production de logement.
Le ministère en charge du logement promeut les mesures du budget 2025
Les mesures comprises dans le budget 2025 visent à faciliter l’accès à la propriété, note le ministère qui voit en cela «une priorité pour relancer le secteur du logement».
Frais de notaires : pour Seloger, le gouvernement gagnerait à laisser repartir le marché immobilier
Selon le groupe, les annonces du gouvernement concernant la hausse des droits de mutation sont perçues comme un mauvais calcul court-termiste qui pourrait gripper la reprise.
La FNAIM s’insurge contre la hausse des droits de mutation

Pour la fédération, les accédants à la propriété sont «sacrifiés sur l’autel de la reconstitution des finances locales». Différents courtiers ont également réagi à cette perspective.
La crise de l’immobilier impacte les finances de la Métropole de Lyon
La baisse des droits de mutation a impacté les finances de la Métropole en 2023 et va continuer de les affecter en 2024. Dans son budget, la collectivité table néanmoins sur une stabilité des recettes. Le montant des investissements augmentera par ailleurs de 25 millions d’euros par rapport à 2023.
La Métropole de Lyon vote la loi «1% déchet »

La collectivité va financer par ce biais des actions de solidarité internationale pour une meilleure gestion des déchets.
Logement : la FNAIM déplore « une énième occasion ratée »
Suite à l’utilisation de l’article 49-3 dès le début de l’examen en séance publique du projet de loi de finances 2024, la fédération a déploré des dispositions insuffisantes sur le sujet du logement.
Le service « Gérer mes biens immobiliers » ouvert jusqu’au 10 août
Le service restera ouvert afin d’assurer une juste taxation des contribuables.
La chute des ventes immobilières va impacter les finances de la Métropole
Le conseil de la Métropole de Lyon a, à son ordre du jour de sa séance des 26 et 27 juin, le vote du compte financier unique.
Pas de réponse d’Emmanuel Macron à la fronde des fédérations
Le logement n’a pas été évoqué lors de l’interview du président de la République, réalisée lundi soir sur TF1.
Une pétition de l’UNPI contre la hausse de la taxe foncière à Lyon
Le conseil municipal avait, en mars, augmenté de près de 16% la taxe foncière, revalorisation par l’État comprise.


















Commentaires
Pas encore de commentaire.
Laisser un commentaire