Immobilier : la baisse des prix stimulerait plus la demande en zone chère
Selon une étude du crédit foncier, une baisse des prix de l’immobilier aurait plus d’impact sur la demande qu’une hausse des taux.
Une baisse des prix immobiliers aurait un impact plus prononcé sur la capacité d’achat des ménages dans les villes les plus chères. C’est le résultat d’une étude publiée mardi par le Crédit Foncier. Dans cette dernière, la banque compare les effets sur la capacité d’achat immobilière de trois facteurs à savoir la baisse des prix de l’immobilier, les taux d’emprunt et le niveau du marché de l’emploi.
Aussi, en prenant en compte trois scénarios - une baisse des prix de l’immobilier variable selon les régions (-3 % dans les villes les plus chères de l’Ile-de-France, -5 % dans les autres communes franciliennes et -7 % en province), une hausse des taux de 30 points de base, et une hausse du taux de chômage de 100 points de base – le Crédit Foncier est parvenu à deux grandes conclusions.
Une baisse des prix aurait davantage d’impact
Tout d’abord, c’est le critère du prix qui a le plus d’impact sur la capacité d’achat, loin devant les effets de la variation des taux de crédit et ceux du chômage. A Lyon, une baisse de 7% des prix immobiliers augmenterait de 3.7% le nombre de ménages en capacité d’acheter un logement ancien, tandis qu’une hausse des taux de crédit de 30 points ne ferait baisser que de 1,5 % ce nombre.
Outre ce phénomène, le Crédit Foncier observe une plus grande sensibilité de la capacité d’achat des ménages dans des villes où les prix sont élevés. « c’est dans les villes où le prix de l’immobilier est le plus élevé que l’effet de la variation de ces trois critères est le plus fort, y compris s’agissant du chômage. Plus une commune est « bon marché », moins elle est sensible à l’évolution de ces trois facteurs » note le Crédit Foncier.
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Commentaires
Mister obvious. Moi je leur ponds une étude quand ils veulent a priori j’ai le niveau.
Ce que vous comprenez pas c’est qu’on fait dire aux chiffres ce qu’on veut. Je suis prêt à trouver une corrélation entre le nombre d’abricots ramassés chaque année au mois d’août et les taux d’intérêt.
Sans intérêt.
T’es vraiment un cupide toi c’est incroyable, 10 années de hausse des prix ont fait des dégâts, va bosser un peu au lieu d’attendre que tes plus-values gigantesques te tombent toutes cuites.
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