Nouveautés pour le dispositif Malraux

Un  récent décret a précisé l’ensemble des pièces à fournir chaque année à l’occasion de la déclaration de revenus dans le cadre de la réduction d’impôts Malraux.

Un décret portant sur la Loi Malraux a été publié le 23 août dernier. Elle s’applique aux personnes physiques, certaines sociétés de personnes non soumises à l'impôt sur les sociétés, telles que les sociétés civiles immobilières de gestion et les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).

Depuis le 1er janvier 2009, de nouvelles obligations déclaratives ont été introduites dans ce dispositif. Ce dernier permet, rappelons-le, d’effectuer une déduction d’ impôt au titre des dépenses effectuées pour des dépenses de restauration complète d'un immeuble bâti situé dans un secteur sauvegardé, un quartier ancien dégradé, une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ou une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine.

Aussi, au titre de l'application de l'article 199 tervicies du code général des impôts, le contribuable particulier devra joindre à sa déclaration de revenus de l'année au titre de laquelle il demande à bénéficier de la réduction d'impôt sur le revenu concernée une note annexe, établie conformément à un modèle fixé par l'administration, qui comporte les éléments suivants :

« a) Son identité et son adresse ;

« b) L'adresse du local concerné et la mention qu'il est situé, selon le cas, dans un secteur sauvegardé, un quartier ancien dégradé, une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager ou une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine ;

« c) La date, selon le cas, d'approbation du plan de sauvegarde et de mise en valeur ou de la déclaration d'utilité publique de l'opération de restauration ;

« d) La date de délivrance du permis de construire ou d'expiration du délai d'opposition à la déclaration préalable ;

« e) L'affectation, à usage d'habitation ou à usage autre que l'habitation, du local concerné avant et après la réalisation des travaux ;

« f) Le montant des travaux effectivement payés ayant donné lieu à facturation et la ou les dates de leur paiement ;

« g) L'engagement de louer, selon le cas, le logement nu à usage de résidence principale du locataire ou le local à usage autre que d'habitation, pendant au moins les neuf années suivant l'achèvement des travaux, à une personne autre qu'un membre de son foyer fiscal, un ascendant ou un descendant ;

« h) Lorsque les travaux sont achevés, la date de leur achèvement ;

« i) Lorsque le logement est mis en location, la date de prise d'effet du bail.

Il devra en outre fournir une copie des documents suivants :

« a) La déclaration d'utilité publique de l'opération de restauration, sauf si ce document a déjà été produit au titre d'une année antérieure ;

« b) L'autorisation d'urbanisme, accompagnée de l'avis de l'architecte des Bâtiments de France, sauf si ce document a déjà été produit au titre d'une année antérieure ;

« c) Les factures des entreprises ayant réalisé les travaux ou, dans le cas d'une vente d'immeuble à rénover, le contrat. Les factures ou le contrat doivent mentionner l'adresse de réalisation des travaux ainsi que leur nature et leur montant ;

« d) Lorsque les travaux sont achevés, la déclaration d'achèvement des travaux, accompagnée d'une pièce attestant de sa réception en mairie, ainsi qu'une note précisant la nature de l'affectation précédente des locaux ;

« e) Le bail. Si le local n'est pas loué au moment du dépôt de la déclaration des revenus de l'année au titre de laquelle le bénéfice de la réduction d'impôt est demandé, le bail est joint à la déclaration des revenus de l'année au cours de laquelle celui-ci est signé. En cas de changement de locataire au cours de la période d'engagement de location, une copie du nouveau bail est jointe à la déclaration des revenus de l'année au cours de laquelle le changement est intervenu.






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


Un statut du bailleur privé «pas totalement satisfaisant» pour le groupe CNCEF

Si CNCEF Immobilier et CNCEF Crédit saluent la création du nouveau statut du bailleur privé, il doit, selon ces organisations, retrouver sa version initiale, issue du rapport Daubresse-Cosson.


La Chambre du Rhône de l’UNPI a tenu jeudi son assemblée générale

La Chambre locale des propriétaires immobiliers organisait jeudi dernier son assemblée générale annuelle à l’Université catholique de Lyon, avec comme invité le candidat à la mairie de Lyon, Jean-Michel Aulas.


Grenoble, ville à la taxe foncière la plus élevée

L’UNPI a fait part ce mercredi de son observatoire des taxes foncières.


Orpi souhaite un statut du bailleur privé et une fiscalité prévisible

Le réseau a réagi mercredi à la nomination de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron comme nouveau Premier ministre.


Le poids de la taxe foncière ne fait qu’augmenter

Celle-ci pèse lourd dans le budget immobilier note Meilleurtaux qui a fait part mardi de l’analyse du poids de cette taxe dans 32 grandes villes françaises.


Réforme de la franchise en base de TVA : vers un abandon ?

Alors que la FFB et le gouvernement plaidaient pour une franchise de TVA spécifique pour les microentrepreneurs intervenant dans le bâtiment, la commission des finances du Sénat se dit, elle, pour un abandon de la réforme de la franchise en base.


La Métropole va augmenter les taux de CFE et des DMTO

La Métropole de Lyon a présenté à la presse vendredi les grandes lignes de son budget 2025, qui sera au menu du conseil métropolitain de lundi et mardi.


Valérie Létard annonce une simplification du droit de l’urbanisme

La ministre a indiqué dans le cadre du MIPIM qu’un texte sera bientôt déposé pour aider élus et porteurs de projet à relancer la production de logement.


Le ministère en charge du logement promeut les mesures du budget 2025

Les mesures comprises dans le budget 2025 visent à faciliter l’accès à la propriété, note le ministère qui voit en cela «une priorité pour relancer le secteur du logement».


Frais de notaires : pour Seloger, le gouvernement gagnerait à laisser repartir le marché immobilier

Selon le groupe, les annonces du gouvernement concernant la hausse des droits de mutation sont perçues comme un mauvais calcul court-termiste qui pourrait gripper la reprise.


La FNAIM s’insurge contre la hausse des droits de mutation


Pour la fédération, les accédants à la propriété sont «sacrifiés sur l’autel de la reconstitution des finances locales». Différents courtiers ont également réagi à cette perspective.


La crise de l’immobilier impacte les finances de la Métropole de Lyon

nullLa baisse des droits de mutation a impacté les finances de la Métropole en 2023 et va continuer de les affecter en 2024. Dans son budget, la collectivité table néanmoins sur une stabilité des recettes. Le montant des investissements augmentera par ailleurs de 25 millions d’euros par rapport à 2023.


La Métropole de Lyon vote la loi «1% déchet »

null

La collectivité va financer par ce biais des actions de solidarité internationale pour une meilleure gestion des déchets.


Logement : la FNAIM déplore « une énième occasion ratée »

Suite à l’utilisation de l’article 49-3 dès le début de l’examen en séance publique du projet de loi de finances 2024, la fédération a déploré des dispositions insuffisantes sur le sujet du logement.


Le service « Gérer mes biens immobiliers » ouvert jusqu’au 10 août

Le service restera ouvert afin d’assurer une juste taxation des contribuables.