Le droit de partage va augmenter

Le droit perçu lors d'un règlement de succession ou de divorce va augmenter de 127 %.

Nouvel imbroglio concernant la réforme de l'ISF. Les parlementaires ont en effet adopté une disposition visant à doubler le droit de partage perçu lors du règlement d'une succession ou d'un divorce. Le droit perçu passe ainsi de 1,1 à 2,5 %, ce qui se traduira par une augmentation de 127 % et une entrée nette de 323 millions d'euros par an dans les caisses de l'État. Le droit de partage est un droit d'enregistrement réglé lors d'un divorce lorsque les anciens époux se partagent le bien, ou lors d'une succession lorsque les héritiers se partagent le patrimoine du défunt.

Cette mesure pose néanmoins un problème politique : la hausse de ce droit d'enregistrement peut être vue comme une ponction de plus sur les classes moyennes, alors même que l'allégement de l'ISF profite un des particuliers disposant d'un certain patrimoine. Certains craignent également que cette mesure touche en premier lieu les femmes, lesquelles obtiennent trois quarts des cas la garde des enfants. Cette mesure est toutefois nécessaire afin d'atteindre l'objectif de neutralité du projet de loi de finances rectificatives (PLFR).

De ce fait, l'un des risques soulevés par de nombreux spécialistes est que les ex-époux ou les héritiers restent en indivision, plutôt que d'acquitter la taxe. La situation pourrait bien, dans quelques années, ressembler à celle actuellement observée en Corse, là où sont dénombrées nombre d'indivisions immobilières. L'île bénéficie d'ailleurs en ce moment une exonération fiscale jusqu'au 31 décembre 2014. Les partages sont ainsi exonérés de ce droit, afin de notamment d’inciter les particuliers au regroupement, et d'aider l'administration cadastrale est voir plus clair dans des copropriétés parfois compliquées au bout de quelques générations.






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


Orpi souhaite un statut du bailleur privé et une fiscalité prévisible

Le réseau a réagi mercredi à la nomination de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron comme nouveau Premier ministre.


Le poids de la taxe foncière ne fait qu’augmenter

Celle-ci pèse lourd dans le budget immobilier note Meilleurtaux qui a fait part mardi de l’analyse du poids de cette taxe dans 32 grandes villes françaises.


Réforme de la franchise en base de TVA : vers un abandon ?

Alors que la FFB et le gouvernement plaidaient pour une franchise de TVA spécifique pour les microentrepreneurs intervenant dans le bâtiment, la commission des finances du Sénat se dit, elle, pour un abandon de la réforme de la franchise en base.


La Métropole va augmenter les taux de CFE et des DMTO

La Métropole de Lyon a présenté à la presse vendredi les grandes lignes de son budget 2025, qui sera au menu du conseil métropolitain de lundi et mardi.


Valérie Létard annonce une simplification du droit de l’urbanisme

La ministre a indiqué dans le cadre du MIPIM qu’un texte sera bientôt déposé pour aider élus et porteurs de projet à relancer la production de logement.


Le ministère en charge du logement promeut les mesures du budget 2025

Les mesures comprises dans le budget 2025 visent à faciliter l’accès à la propriété, note le ministère qui voit en cela «une priorité pour relancer le secteur du logement».


Frais de notaires : pour Seloger, le gouvernement gagnerait à laisser repartir le marché immobilier

Selon le groupe, les annonces du gouvernement concernant la hausse des droits de mutation sont perçues comme un mauvais calcul court-termiste qui pourrait gripper la reprise.


La FNAIM s’insurge contre la hausse des droits de mutation


Pour la fédération, les accédants à la propriété sont «sacrifiés sur l’autel de la reconstitution des finances locales». Différents courtiers ont également réagi à cette perspective.


La crise de l’immobilier impacte les finances de la Métropole de Lyon

nullLa baisse des droits de mutation a impacté les finances de la Métropole en 2023 et va continuer de les affecter en 2024. Dans son budget, la collectivité table néanmoins sur une stabilité des recettes. Le montant des investissements augmentera par ailleurs de 25 millions d’euros par rapport à 2023.


La Métropole de Lyon vote la loi «1% déchet »

null

La collectivité va financer par ce biais des actions de solidarité internationale pour une meilleure gestion des déchets.


Logement : la FNAIM déplore « une énième occasion ratée »

Suite à l’utilisation de l’article 49-3 dès le début de l’examen en séance publique du projet de loi de finances 2024, la fédération a déploré des dispositions insuffisantes sur le sujet du logement.


Le service « Gérer mes biens immobiliers » ouvert jusqu’au 10 août

Le service restera ouvert afin d’assurer une juste taxation des contribuables.


La chute des ventes immobilières va impacter les finances de la Métropole

Le conseil de la Métropole de Lyon a, à son ordre du jour de sa séance des 26 et 27 juin, le vote du compte financier unique.


Pas de réponse d’Emmanuel Macron à la fronde des fédérations

Le logement n’a pas été évoqué lors de l’interview du président de la République, réalisée lundi soir sur TF1.


Une pétition de l’UNPI contre la hausse de la taxe foncière à Lyon

Le conseil municipal avait, en mars, augmenté de près de 16% la taxe foncière, revalorisation par l’État comprise.