Guy Hoquet confiant pour la fin 2011

Le réseau d'agences présentait hier un point sur le marché immobilier.

Guy Hoquet Immobilier ne voit pas de baisse de prix en 2011. C’est le message qu’a voulu faire passer hier le réseau immobilier filiale de Nexity, lors d’un point sur le marché au niveau national. Le groupe a ainsi fait état d’une poursuite de l’augmentation des prix. Ainsi, ces derniers progressent encore au deuxième trimestre et sont désormais à 8063 euros à Paris, contre 7826 euros au premier trimestre. Même chose pour l’Ile de France, où les prix ont progressé à 3758 euros, et la Province, où les prix s’établissent à 1962 euros, contre 1914 euros au premier trimestre.

Un pouvoir d'achat immobilier en baisse

Certes, la remontée des taux a fait remonter la mensualité moyenne pour un prêt de 150.000 euros sur 20 ans d’un peu plus de 860 euros dans le courant du deuxième semestre 2010, à 928 euros en avril 2011, faisant baisser d’autant le pouvoir d’achat immobilier. 173000 euros étaient ainsi empruntables avec une mensualité de 1000 euros sur 20 ans en octobre, contre 161490 euros en mai. Mais malgré ceci, le réseau a connu un très bon début d’année 2011. 6460 transactions ont été enregistrées dans le réseau à fin mai, avec un prix moyen au mètre carré qui continue sa progression, une hausse de 7.4% en moyenne sur la France par rapport au premier trimestre 2010, et des délais de transactions réduits de moitié.

Seule ombre au tableau : le mois de mai a été un peu moins bon, avec une baisse des transactions à la clé. Pour le réseau, les gens restent attentistes, du fait des tensions sur la solvabilité des ménages et la perspective d’une baisse des prix, auquel le réseau ne croit pas. Pour le groupe, le niveau des prix serait avant tout conditionné par un besoin réel en logement. En outre, dans les grandes métropoles régionales, le marché serait ainsi plus équilibré qu'à Paris, qui reste pour l'heure essentiellement un marché d'offre.






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Commentaires

En France, la tendance des articles de presse sur l’immobilier résidentiel cache, ou ne cache pas, un mouvement publi-promotionnel en faveur des entreprises de l’immobilier en général (réseaux d’agences, promoteurs, courtiers en crédit, etc…). L’explication d’une telle situation est financière : je fais de la publicité dans tes journaux, je te la paye, mais en contre-partie tu écris des articles qui aident au bon développement de mes affaires, ce qui me permet de continuer à faire de la publicité dans tes journaux. Sur de tels sujets où il y aurait beaucoup à dire, l’indépendance de la presse est un leurre, et les « mauvaises nouvelles », celles qui vont à l’encontre des entreprises immobilières, ne sont données qu’en dernier recours, quand on ne peut pas faire autrement parce que les faits sont là. Où trouver des articles de fond sur la bulle immobilière, sur l’impact négatif qu’elle a sur la capacité de nos jeunes à se loger, et sur toute notre économie par la captation d’une trop grande part des revenus qui seraient plus utiles dans la consommation. Où trouver des articles sur toutes les mesures qu’il faudrait adopter pour dégonfler cette bulle, et que certains autres pays adoptent. Comme si – effet de mode actuel – l’encadrement des loyers était la seule mesure à prendre. Les journalistes en France sont pourtant très forts pour donner leur avis dans des articles de fond sur beaucoup de choses, en prenant parfois exemple sur d’autres pays, mais pas sur l’immobilier.

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Cher Baba,
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