Fiscalité immobilière : Lyon et Paris mieux placées que Marseille et Bordeaux
Le courtier Meilleurtaux.com a réalisé une étude sur le poids de la fiscalité locale.
Le courtier Meilleurtaux.com a fait le point mercredi sur le poids de la fiscalité locale. L’intermédiaire a en effet procédé à la réalisation d’une étude visant à mesurer l’impact de la fiscalité locale dans le financement d’un bien immobilier type, de 70m², financé sur 20 ans au taux moyen consenti dans la ville donnée, avec les montants des taxes locales (taxe foncière et taxe d’habitation) en vigueur en 2015 pour un couple avec deux enfants. Celle-ci permet de mesurer cette fiscalité à la fois en euros réels mensuels, en nombre de mensualités supplémentaires sur une année de remboursement et en équivalent de taux d’intérêt.
La porte-parole et Directrice de la communication de Meilleurtaux.com, Maël Bernier, a indiqué qu’« en moyenne, pour les 10 grandes métropoles françaises, la fiscalité locale représentait 167 euros de plus par mois à acquitter». Particulièrement touchées par ce phénomène, 3 villes: Montpellier en tête avec 216€ de plus par mois, Bordeaux 207€ de plus et Marseille 182€ de plus. « Cela signifie donc qu’un Bordelais qui finance un 70m² ne va pas payer 1185€ tous les mois mais en réalité 1392€ », ajoute Maël Bernier. « Quand on sait que Montpellier et Bordeaux figurent régulièrement dans le top trois des villes où il fait bon vivre et où les Français rêvent de vivre, cela prête à sourire », ajoute-t-elle.
Paris et Lyon mieux placées
Les grandes villes sont en revanche plutôt bien placées, comme Paris et Lyon. Grâce à la fiscalité locale la plus légère des 10 grandes villes de France, Paris voit en effet sa note mensuelle s’alourdir de « seulement » 93€.
Le courtier a mesuré l’impact en équivalent en ajoutant les différentes taxes (taxe foncière et d’habitation) de manière mensualisée. La mensualité de crédit ainsi calculée comprend donc les impôts. Ce qui permet dans un second temps de déterminer le taux d’intérêt réel correspondant à des mensualités « fiscalité comprise ».
Maël Bernier constate, en effectuant ce calcul « que les taux ‘fiscalité locale comprise’, assumés par les particuliers dans la plupart des grandes agglomérations, sont clairement très au dessus des taux du seul crédit bancaire».
Des taux "impôts compris" qui grimpent
Le taux d’intérêt réel correspondant à des mensualités « fiscalité comprise » calculé par l’intermédiaire est instructif. Le taux moyen communiqué par les banques sur 20 ans se situe autour de 1,70% (hors assurance). Mais le poids de la fiscalité locale mensualisée à Montpellier et Marseille fait passer ce taux d’emprunt pour les acheteurs montpelliérains et marseillais à respectivement 4,05% et 3,80%. Il passe de la même façon à 3,40% à Toulouse, 3,35% à Bordeaux et Nantes, 3,20% à Strasbourg, et 3,05% à Lille et Nice. Dans les villes centres des deux plus grandes agglomérations de France, la situation est inverse, avec une fiscalité locale qui fait passer le taux à 2,80% à Lyon, et à 2,05% à Paris.
Pour Maël Bernier, « la conclusion est sans appel, la fiscalité locale fait grimper le taux de peu ou prou 2 points de % dans la moitié des grandes villes de France comme l’an passé ». « Les prix de l’immobilier ayant recommencé souvent à augmenter dans les grandes villes et la fiscalité également en parallèle, il est clair que les communes ont vu leurs recettes liées aux transactions immobilières grimper par transaction réalisée », ajoute Hervé Hatt, Président de Meilleurtaux.com.
La fiscalité représente ainsi près de 3 mensualités supplémentaires pour Montpellier, plus de 2 pour Marseille, Bordeaux, Toulouse et Nantes, plus d’1 mois pour Strasbourg, Lille, Nice et Lyon et moins d’1/2 mois pour Paris. « L’impact de la fiscalité locale revient à dire que l’on paye non pas 12 mensualités pour son logement, mais 13, 14 ou 15 dans certaines villes», indique en conclusion Maël Bernier.
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