Crédit immobilier : pour Meilleurtaux.com, 2018 sera un bon cru
Meilleurtaux.com a présenté ce mardi son 27ème observatoire du crédit immobilier.
Meilleurtaux.com a publié ce mardi son 27ème observatoire du crédit immobilier. L’intermédiaire prévoit qu’après deux années exceptionnelles, 2018 « devrait finalement être un bon cru », à la faveur d’une baisse des taux, qui atteignent leurs précédents plus bas. « Après un début d’année relativement stable, les taux des crédits ont baissé légèrement à partir du mois de juin permettant d’atteindre les précédents records d’octobre 2016. Cependant, force est de constater que les marges des banques se resserrent et qu’à mi-octobre, les banques sont plus en ligne avec leurs objectifs commerciaux qu’elles ne l’étaient durant l’été », note Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com. « Aussi, elles consentent toujours des efforts notables sur les taux avec des décotes importantes mais clairement plus pour les meilleurs profils », ajoute-t-elle.
La demande reste active, avec, lors des 9 premiers mois de l’année, une hausse de 21% de dossiers de crédits immobiliers déposés (« chauds » et « froids »). Mais les demandes avec compromis signé sont toutefois en baisse de 10% par rapport à la même période l’an passé, indique l’intermédiaire.
Les conditions d’octroi restent pour leur part globalement inchangées. « La braderie sur les taux continue », souligne Meilleurtaux. Cependant, si les banques sont toujours prêtes à faire des efforts, le spécialiste note qu’il est aujourd’hui difficile pour elles de « descendre plus bas » et les fortes décotes sont plus concentrées sur des profils plus ciblés.
Un point haut pour la capacité d’emprunt
« La capacité d’emprunt a retrouvé son point le plus haut. Pour un même emprunt, les revenus nécessaires ont diminué de 30% en 10 ans. La capacité d’emprunt n’a presque jamais été aussi élevée, exception faite d’octobre 2016 », note le président de Meilleurtaux.com, Hervé Hatt. « En 10 ans, les revenus nécessaires ont, pour un emprunt de 200 000€, baissé de plus de 1000€ ! », note Maël Bernier.
La structure note qu’il est par ailleurs « important de noter que cette situation exceptionnelle de financement à bas coût a relancé la demande des renégociations de crédit qui est à nouveau en forte progression avec +50% en septembre 2018 par rapport à septembre 2017. Cela concerne 22% des demandes en 2018 et le gain moyen sur le coût du crédit s’élève à 16 000€ ».
Côté assurance emprunteur, le raz-de-marée « Bourquin » n’a pas eu lieu. « Nous constatons aujourd’hui un faible niveau de demandes : celles relatives à la résiliation ne représentent que 20% des demandes d’assurance et sont même en recul par rapport au 1er trimestre 2018 », note Hervé Hatt, le président de Meilleurtaux.com. Maël Bernier explique ce fait par « la méconnaissance encore forte du dispositif par les détenteurs d’un crédit », et par le fait qu’il y a finalement « peu de traitement médiatique depuis l’effet d’annonce en janvier ». Enfin, les banques n’ont pas réellement intérêt à informer leurs clients, et « le flou sur la date anniversaire ne permet pas aux détenteurs d’un crédit de savoir facilement quand débuter les démarches », indique la spécialiste.
Disparité dans l’attractivité des villes
L’intermédiaire note une disparité dans l’attractivité des villes, avec des progressions disparates. La demande de financement dans les grandes villes progresse de 19% par rapport à la même période l’an dernier. 30% de la demande est concentrée sur Paris, tandis que Marseille arrive en seconde position avec 11% des demandes, suivie de Lyon (8%), Toulouse (7%), Montpellier (6%) et Nantes (5%). Bordeaux n’arrive que 8ème du classement avec 4% des demandes « grandes villes ».
Les villes moyennes aux prix encore peu élevés augmentent fortement, tandis que les grandes villes se maintiennent, sauf Bordeaux pour laquelle le phénomène semble s’essouffler. C’est ainsi la seule ville où la demande reste stable par rapport à l’année 2017, selon l’intermédiaire.
Selon le courtier, 2018 restera un bon cru, les conditions d’emprunt exceptionnelles ayant très nettement contribué à soutenir la demande. Les décotes et les produits longs notamment 25 ans ont été multipliés, les banques ayant consenti de gros efforts. « Rappelons-le : un emprunteur capté aujourd’hui via son crédit immobilier, sera ensuite engagé pour plusieurs années de vie bancaire », souligne Hervé Hatt. L’intermédiaire table sur un marché qui va conserver son dynamisme, le marché restant sain, notamment en régions et dans les villes moyennes. L’achat se rentabilise très vite au regard de la location. Selon Maël Bernier, « les taux devraient donc rester sous la barre des 2% jusqu’à la fin du premier trimestre 2019, et s’ils venaient à remonter, cela serait progressif ».
Tweet |
Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.
La production de crédit immobilier reste en phase de reprise
La Banque de France a fait part de son étude mensuelle sur les crédits aux particuliers montrant une légère hausse de la production. Les taux sont, eux, toujours orientés à la baisse en novembre, selon les intermédiaires en crédit.
La BCE réduit de nouveau ses taux de 25 points de base
Le Conseil des gouverneurs a décidé ce jeudi d’abaisser les trois taux d’intérêt directeurs de la BCE de 25 points de base. Ceci pourrait avoir un nouvel impact sur le crédit à l’habitat, selon Cafpi.
Crédit immobilier : baisse des taux et reprise de la production
C’est le constat tiré par plusieurs intermédiaires en crédit à l’habitat, dont Vousfinancer et Meilleurtaux.
La BCE baisse de nouveau ses taux directeurs
L’institution a abaissé son taux de facilité de dépôt de 25 points de base, une décision saluée par de nombreux intermédiaires en crédit.
La production de crédits à l’habitat a rebondi en juillet
La Banque de France a fait part de son point mensuel sur le marché du crédit aux particuliers. A la faveur d’une poursuite de la baisse des taux, la production a amorcé un assez net rebond.
La baisse des taux de crédit immobilier se confirme
En ce début de mois de septembre , les établissements bancaires ont de nouveau baissé leurs grilles de crédit immobilier, selon le constat de plusieurs intermédiaires en crédit.
Une rentrée «plus animée et favorable aux emprunteurs», selon Vousfinancer
L’intermédiaire a fait un point sur le marché du crédit préalablement à la rentrée.
Petite reprise de la production de crédits à l’habitat en juin
La Banque de France a fait part de son point mensuel sur la distribution de crédits aux particuliers.
Nouveau recul des taux en juillet
C’est le constat dressé par l’observatoire Crédit Logement /CSA.
La BCE opte pour le statu quo, et ne s’avance pas pour septembre
Lors de sa conférence de presse, la présidente de l’institution a indiqué que la question d’un prochain mouvement sur les taux directeurs en septembre restait «pleinement ouverte».
Les taux toujours en baisse, selon Meilleurtaux
Début juillet, des intermédiaires en crédit évoquaient de nouvelles baisses de taux, malgré les tensions observées sur le marché des obligations d’État. Meilleurtaux confirme ce biais après les élections.
Crédits à l’habitat : baisse des taux et de la production en mai
La Banque de France a fait état vendredi de son point mensuel sur les crédits aux particuliers.
Les taux restent stables en juillet
C’est ce qu’ont indiqué ce lundi nombre d’intermédiaires en crédit, dont Vousfinancer.
Des taux de crédit immobilier encore en baisse en juin
C’est le constat dressé par plusieurs courtiers en crédit immobilier.
Nouveau plus bas depuis 10 ans pour la production de crédit immobilier
La Banque de France a fait part ce lundi de son point mensuel sur le crédit aux particuliers.
Commentaires
Pas encore de commentaire.
Laisser un commentaire