Sarkozy veut faire baisser les prix de l’immobilier | Lyon Pôle Immo

Sarkozy veut faire baisser les prix de l’immobilier

Le président de la République ne veut plus injecter d’argent public dans le secteur, celui-ci n’ayant fait, selon lui, qu’alimenter la spéculation.

Nicolas Sarkozy a, cet après-midi, joint la parole aux actes. On avait constaté, depuis août, la fin progressive des aides en faveur de l'accession à la propriété et à l'investissement locatif. Cette fois-ci, le président candidat a clairement lié, lors d’un discours sur la politique du logement à Longjumeau, ce retrait à une volonté affirmée de l’exécutif de faire baisser les prix de l’immobilier.

« Où est-ce que cela va s’arrêter ? Les prix ont doublé, voire triplé dans certaines zones tendues depuis 2000. Cette situation est ubuesque. Les prix de l’immobilier ne peuvent pas durablement croître plus que le revenu des ménages. Ces niveaux de prix ne peuvent perdurer », a-t-il affirmé. Il n’est désormais plus question, pour le président, d’injecter de l’argent public, dans le secteur de l’immobilier, selon lui « en pleine surchauffe ». « Il faut mettre les pieds dans le plat : la classe moyenne il y a quarante ans pouvait se payer un logement » indique-t-il. « Nous avons décidé de faire baisser les prix », a indiqué Nicolas Sarkozy, qui note en outre que l’État investit 40 milliards d'euros dans la construction.

Libérer le foncier

La «masse considérable d’argent public » n’a, selon lui, « fait qu’alimenter la spéculation ». Aussi, supprimer les aides aurait une double vertu : la baisse des prix permettrait de resolvabiliser les ménages, et ferait en outre réaliser des économies à l’Etat.Pour cela, il souhaite, parallèlement à la fin des aides publiques, « massivement développer la construction ». L’Etat va ainsi consentir à des allègements de charges, lesquelles atteindront 5% pour les salariés du BTP.

Le président de la République a en outre indiqué que l’Etat allait se délester de 1 500 hectares sur la programmation 2012-2016, afin de construire 100 000 à 130 000 logements, ce qui représenterait le double de ce qui été réalisé durant les quatre dernières années. Il veut également, dans la même optique, favoriser le recours aux baux emphytéotiques, en mettant à la disposition des communes des terrains sans que ces dernières aient recours à leurs fonds propres. Il a également rappelé qu’il relèverait les éléments des droits à construire de 30%, une mesure qui a suscité un certain scepticisme dans la profession. « Cette mesure d’application immédiate va peser sur les prix car si l’offre de logements devient plus abondante, l’adéquation entre l’offre et la demande sera plus fluide » a-t-il plaidé.

Pas de blocage des loyers mais...

Mais l’annonce sans doute la plus importante de Nicolas Sarkozy concerne le blocage des loyers à la relocation. Affichant une fois de plus son tropisme allemand, il a ainsi annoncé que Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu seraient chargés d’étudier la mise en place du système des loyers en vigueur outre Rhin. Le pays a en effet « mis en place un système pour bloquer les loyers supérieurs à 20% à la moyenne », pour empêcher tout dérapage incontrôlé des prix. Par cette annonce, il souhaite sans doute couper l’herbe sous le pied de François Hollande, qui proposait peu ou prou la même solution.

Autre annonce de Nicolas Sarkozy : il souhaite refondre la fiscalité immobilière, et a en outre blâmé le coût de la mobilité. « Si un couple déménage, il paie 14% de frais de mutation et de déménagement ». Pour lui, « il n’y a aucun autre pays où les taxes sur l’immobilier qui vont aux collectivités locales soient à ce niveau ». Le président a parlé, mais le candidat n’est sans doute plus très loin.






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Commentaires

Gouverner c’est prévoir.

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C’est fou que notre cher président candidat, ne se rende compte qu’après 10 années de bulle immobilière qu’il a soutenu par diverses mesures utilisant l’argent public (scellier, intérêts d’emprunt, rachat des invendus des promoteurs privés par le parc HLM en 2008-2009, etc.), qu’il faut que les prix de l’immobilier baisse.

Un pays où les ménages utilisent en moyenne 30% de leurs revenus (contre 15% en 1980) ne peut être une nation dynamique et innovante.

Il aura fallu 10 années à Sarkozy pour le comprendre, c’est trop long pour qu’il prétende à nouveau à de haute fonction.

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Il serait souhaitable que le prochain président soit soumis à un test oculaire, car même un aveugle à compris depuis 10 ans que l’immobilier est trop cher car la construction n’a pas suivi l’augmentation de la population…

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Le maire de Lyon travail dur à la construction d’un stade de foot en aidant à financer un stade pour des société privé comme l’OL grâce à nos impots. Pourtant il y a de l’argent pour payer des joueurs des millions euros, chercher l’erreur…
A croire que l’immobilier est moins important que le foot…
Les électeurs en prennent bien note..

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Tiens il s’en aperçoit quand les élections surviennent comme c’est bizarre.

Je vais m’en souvenir de ce problème, moi, contrairement à beaucoup de français, aux prochaines élections.

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j’ai été ministre des finances de 2004 à 2006
puis président de la république depuis 2007
j’ai créé des aides à l’achat immobilier, tenté d’encourager le crédit subprime basé sur la hausse du bien acheté et renouvelé un dispositif fiscal pour la construction de logements sans condition de loyer dans des zones où ce n’était pas nécessaire.
à la veille de faire renouveler mon mandat, je m’aperçois que j’ai dit que des conneries depuis presque 10 ans et je fais comme si rien ne s’était passé et qu’il faut lutter contre un phénomène fortuit et étranger à mon action

je suis
je suis

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SUPERCONNA.D ??

J’ai gagné quoi ? : )

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Au risque de faire de la peine aux clients de la boutique électorale d’en face, la bulle immobilière a commencer de gonfler à partir 1998. On voit pas bien ce que Tristounet 1er et son gouvernement de branquignols, mis en selle par les législatives de 1997 (tiens, tiens…) ont fait pour empêcher la bulle de gonfler…jusqu’en 2002. Les 35 heures ?
Toujours dans un esprit de mauvaise camaraderie, j’attend avec impatience la première étude mené par un « sauciaulaugue » sur le ratio proprios/locataires chez les actifs du secteur privé et ceux du secteur public, tranche d’âge par tranche d’âge. Quelque chose me dit que je vais attendre encore longtemps.

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Faux.
En 98 les prix ont baissé pour augmenter à partir de 2000.
Il fallait stopper toute mesure incitative à l’achat à partir de là.
Au lieu de ça les pouvoirs publics n’ont cessé de rajouter de l’huile sur le feux pour attirer la spéculation, en matière immobilier nous n’entendons d’ailleurs plus parler que de dispositifs défiscalisants.
Ces fameux dispositifs ont couté extrêmement cher aux contribuables tous en créant une demande supplémentaire qui n’existait pas auparavant je rappelle.Et cerise sur le gâteau les prix ont grimpé.
Monsieur Sarkozy a crée un fossé encore plus grand entre ceux qui de ce fait possèdent de l’immo et ceux qui sont écartés du marché, en particulier les primo accédents.
Et il vient faire semblant de constater que les prix sont trop élevés.
Mais qui va croire un truc pareil

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