Immobilier : les délais pour trouver un bien se raccourcissent
Selon une étude du Crédit Foncier, les délais pour trouver une maison ou un appartement ont reculé en un an.
Le marché immobilier tend à se fluidifier. C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude publiée par le Crédit Foncier, réalisée auprès de 3 800 ménages français visant à mieux appréhender le parcours d’acquisition de la résidence principale et à identifier les choix et arbitrages auxquels consentent les acquéreurs.
Les acheteurs visitent de nombreux biens avant d’acheter leur résidence principale : 6 biens. Ils souhaitent notamment acheter pour ne plus payer de loyer à fonds perdus (63 %), pour devenir propriétaire (55%), mais aussi pour ne plus payer de loyer à la retraite (40 %).
L’étude révèle en outre que 67 % des ménages ont acquis leur logement au terme d’un an de recherche (contre 53 % en 2014), et que 63 % des acheteurs ont négocié une baisse de prix. 23 % ont dépassé leur budget (contre 29 % en 2014).
4 mois de recherche
La durée de recherche en 2015, est en moyenne de 4 mois, contre 7 mois en 2014. Cette diminution importante s’observe dans toute la France, indique l’établissement, qui y voit « le signe d’une fluidité accrue du marché immobilier résidentiel ».
L’étude révèle ainsi qu’au terme d’un an de recherche, deux personnes sur trois ont fait l’acquisition d’un logement. « De façon corrélative à la baisse de la durée de recherche, la proportion de ménages ayant trouvé, au terme d’un an de recherche, leur logement a fortement augmenté en un an : 67 % des répondants ont acheté leur résidence principale, contre 53 % un an auparavant ; 20 % d’entre eux sont toujours en recherche, contre 28 % un an auparavant ; et 13 % ont abandonné, contre 19 % un an auparavant.
Elle révèle enfin que 4 personnes sur 10 (42 %) ont dû faire des concessions pour devenir propriétaires notamment sur la taille du logement (pour 39 % d’entre eux), et sur l’éloignement géographique au regard de la zone recherchée (36 %).
Les vendeurs doivent pour leur part faire des concessions. Dans deux cas sur trois, la transaction s’est faite après avoir obtenu une baisse de prix (63 %). La baisse équivaut à une diminution moyenne de 7 % du prix de vente initialement réclamé par le vendeur.
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