Légère hausse des volumes de transaction selon Orpi | Lyon Pôle Immo

Légère hausse des volumes de transaction selon Orpi

Sur 9 mois, le réseau coopératif note une augmentation du volume de ventes à hauteur de 3% par rapport au troisième trimestre 2017 et de 0,3% sur 9 mois.

L’activité immobilière reste au beau fixe. C’est ce qu’a confirmé Orpi ce jeudi, en publiant ses chiffres du troisième trimestre 2018. Ceux-ci font état d’une période estivale très dynamique avec une hausse du volume de ventes à hauteur de 3% par rapport au troisième trimestre 2017. Et sur les 9 premiers mois de l’année, le volume est en hausse de 0,3% par rapport à 2017, qui avait pourtant été marquée par des performances record en termes de transactions.

Pour sa part, le prix moyen au mètre carré recule de 0,2% par rapport au troisième trimestre 2017. « Cependant, le territoire est marqué par des disparités toujours plus importantes entre zones tendues et zones non-tendues, et, dans les grandes agglomérations, la tendance est légèrement à la hausse », tempère le réseau. Côté délais de vente, ils raccourcissent significativement, en passant au national de 79 jours en 2017 à 75 jours cette année, « signe de dynamisme mais aussi de tension », indique Orpi.

Volume en légère hausse sur 9 mois

Selon Christine Fumagalli, la présidente du réseau, les projections pour la fin de l’année 2018 sont excellentes. « Nous avons sur les 9 premiers mois de l’année un volume de ventes similaire à celui de 2017, l’année de tous les records. Les prix restent contenus malgré des augmentations plus significatives dans les pôles économiques ».

Mais comme bon nombre de réseau ou de fédérations, la dirigeante alerte sur le manque d’offre. « Je tiens à marquer un point de vigilance quant aux stocks de biens, qui sont en baisse dans ces zones. En effet, d’une part, un nombre insuffisant de nouveaux biens est mis sur le marché, et l’offre ne parvient pas à faire face à la demande. D’autre part, le turn-over, qui est un bon indicateur de la fluidité donc de la bonne santé du marché, est aujourd’hui largement insuffisant : faute de moyens ou faute de trouver le bien qui corresponde à leur recherche, nombreux sont ceux qui reportent leur projet d’achat ou de location. Le renouvellement des stocks n’est donc plus assuré et en zones tendues, le marché finit par se gripper. Attention donc à ne pas laisser le dynamisme de l’activité occulter ce potentiel risque, auquel nous devons être attentifs. »






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