Vers une accalmie du marché immobilier résidentiel | Lyon Pôle Immo

Vers une accalmie du marché immobilier résidentiel

Xerfi a publié jeudi une note sur le marché de l'habitat. Il prévoit une baisse des ventes dans les deux prochaines années.

Xerfi a publié jeudi une note sur le marché immobilier résidentiel. Il a d’abord fait un bilan sur l’année 2017, une année record dans l’ancien avec près de 1 million de logements vendus (+14,5%) et des prix en hausse de 3,7% au niveau national. Certains métropoles enregistrent des flambées à l’instar de Bordeaux, (+10%), Paris (+7,4%) et Lyon (+6,9%).

“Les moteurs de l’immobilier sont toujours les mêmes entre des conditions de financement exceptionnelles et l’importance des aides à la pierre pour l’accession à la propriété ou l’investissement, comme par exemple le PTZ+ et le dispositif Pinel. Le retour de la confiance des ménages a fait le reste.”, note Xerfi.

Mais la note fait ensuite le point sur les changements de l’année 2018. Selon le cabinet, “le vent pourrait bien tourner”, même si “aucune rupture majeure de tendance n’est à prévoir en 2018”. Xerfi anticipe en effet une légère hausse des taux d’intérêt des crédits à l’habitat. Il ne faut pas s’attendre, selon Xerfi, à un assouplissement des conditions d’octroi des crédits de la part des banques. “Cela ne permettra donc pas de re-solvabiliser la demande. Compte tenu du niveau plancher des taux d’intérêt, il y a fort à parier qu’ils se stabiliseront ou remonteront. D’ailleurs, les flux de crédits nouveaux commencent déjà à ralentir. Bref, le marché de l’immobilier se dirige vers un atterrissage en douceur”.

Ralentissement

Xerfi prévoit un ralentissement des des ventes dans l’ancien, qui pourraient ainsi être en repli de 1,6%. Le nombre de ventes pourrait être supérieur aux 900 000 unités. De fait, la hausse des prix devrait elle aussi ralentir, à +3%. Mais le cabinet prévoit surtout un changement en 2019 avec une baisse des transactions de 1,9% et des prix en progression de seulement 1,7% au niveau national, selon les calculs des experts. “Les pouvoirs publics souhaitent en effet réorienter l’épargne des Français vers l’économie réelle”, note le cabinet, avec, comme figure de proue, la mise en place de l’impôt sur la fortune immobilière, et un moindre soutien aux bailleurs sociaux. “Il souhaite aussi construire davantage et moins cher, en privilégiant les simplifications administratives au détriment des aides financières directes”, ajoute-t-il.

Xerfi prévoit également une réforme du dispositif du PTZ, qui doit être évalué dans le courant de l’année. Selon les experts, “il ne devrait selon toute vraisemblance pas rester en l’état, compte tenu de son coût”. Par ailleurs, ils préviennent les professionnels sur le Pinel, en indiquant que si celui-ci est censé rester en vigueur jusqu’en 2021, ceux-ci “seraient inspirés de limiter leur dépendance à ce dispositif qui soutient artificiellement leur activité”.

Le cabinet d'analyses prévoit par ailleurs un plafonnemet des mises en chantier : “le segment du neuf sera lui aussi affecté. Après un bond de 15,6% en 2017 et une hausse limitée à 1% en 2018, les mises en chantier reculeront de 2,3% en 2019, selon les prévisions des experts de Xerfi. Les ventes de logements des promoteurs accuseront d’ailleurs le coup (-2,7% en 2019 après +2% en 2018 et +1,5% en 2017)”.

Des prix en hausse à court terme, selon Meilleursagents.com

La hausse des prix semble, à court terme, toujours la règle. Selon le baromètre national de MeilleursAgents.com, les prix ont été en hausse dans de nombreuses grandes villes de France, avec une augmentation de 0.6% à Paris, de 0.4% à Marseille, de 0.2% à Lyon, de 1% à Strasbourg, et de 0.7% à Montpellier. En revanche, on note une stabilisation des prix à Bordeaux (0%), et même unt baisse de 0.1% à Toulouse (-0.1%).






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Quel bonheur! Tous les locaux vides pourraient devenir des restaurants!!! Je ne peux imaginer qu »on pense faire vivre une rue commerciale d »un quartier résidentiel du centre-ville avec des restaurants et des bars. J »habite le quartier, j »ai besoin d »une boucherie, d »une poissonnerie, et autres commerces de proximité! Je ne veux pas de chaînes de restauration et de bannières qu »on trouve partout! Ouverte à trouver des solutions pour les plus grands locaux vacants mais non à changer la vocation de la rue principale qu »est la rue St-Jean hors les murs.

Signaler un abus
Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


Century 21 confirme la reprise du marché immobilier au 1er trimestre

nullLe réseau d’agences franchisées a fait part d’une forte hausse d’activité par rapport au premier trimestre 2024, de l’ordre de 15,2%.


Immobilier : malgré une reprise des transactions, les prix stagnent

Laforêt a fait part ce mardi de son bilan en matière d’activité immobilière au premier trimestre.


Les prix ont quasiment stagné en fin d’année 2024

Les prix des logements n’ont progressé que de 0,1 % au quatrième trimestre 2024, après avoir été étales au troisième trimestre.


Isère : les transactions ont encore reculé de 13,8% en 2024

La Chambre interdépartementale des Notaires du Dauphiné a fait part ce jeudi de son bilan 2024 en matière d’immobilier. Outre le repli des ventes, le prix médian des appartements anciens a reculé de 3,9%.


Nouvelle baisse des prix signés en février, selon LPI-iad


Le baromètre a fait état d’une nouvelle érosion des prix au niveau national sur un an, et d’une baisse plus franche à Lyon sur cette même temporalité. Il prédit toutefois un retour de la hausse générale des prix de l’ancien d’ici le printemps.


Les transactions immobilières en baisse de 12% sur un an

nullLes notaires ont fait part en fin de semaine dernière de leur note de conjoncture immobilière du troisième trimestre 2024. Les prix continuent de baisser, y compris en Auvergne-Rhône-Alpes.


Madrid, ville la plus prisée par la clientèle fortunée

C’est le principal enseignement du Barnes City Index 2025, classement où Paris descend à la 6e place. Lyon fait partie, elle, des destinations à suivre.


Immobilier : 18.421 ventes en Auvergne en 2024

nullLa FNAIM Auvergne organisait mardi un point marché visant à tirer le bilan de l’année 2024 an matière d’immobilier dans les quatre départements de l’ancienne région.


2024, année de baisse des ventes et des prix

La FNAIM a fait part ce mercredi de ses chiffres de ventes et des prix des logements au titre de l’année écoulée.


LPI-iad souligne la reprise des ventes en fin d’année

nullSelon le baromètre, le nombre de compromis signés en 2024 est quasiment identique à celui de 2023.


Orpi fait état d’une hausse de 12% du volume des compromis en 2024

Les prix ont, eux, reculé de 5% au niveau national l’an dernier. Pour le réseau, qui a dévoilé ses perspectives pour 2025, la reprise du marché ne sera durable «que si les politiques publiques favorisent l’accès à la propriété».


Century 21 vise sur un rebond du marché à 850.000 ventes en 2025

nullLe réseau d’agence franchisées a fait part lundi de son bilan 2024 du marché de l’immobilier en France. Il indique avoir enregistré une légère hausse d’activité de 2,8% l’an dernier.


Les prix ont légèrement augmenté à Lyon en décembre

Le baromètre Seloger / Meilleurs Agents fait état d’une fin d’année plutôt positive, et reste optimiste pour 2025, à la faveur d’une amélioration 
du pouvoir d’achat immobilier des ménages.


Les prix de l’immobilier ont encore baissé de 4,4% en 2024 à Lyon, selon Laforêt

nullLe réseau d’agences franchisées a fait état ce lundi de son bilan du marché immobilier en 2024. Le réseau se montre optimiste pour 2025, malgré une correction des prix et de l’activité sur l’année écoulée.


Les prix de l’immobilier ont été stables au troisième trimestre 2024

nullC’est ce qu’a indiqué, il y a une semaine, l’INSEE, qui a publié son indice des prix des logements neufs et anciens.