Vers une structuration accrue de la filière de construction bois | Lyon Pôle Immo

Vers une structuration accrue de la filière de construction bois

La conférence annuelle de CBRE avait cette année pour thématique le développement de la construction bois, notamment au sein des immeubles tertiaires.

A l’occasion de la conférence annuelle de CBRE sur le marché des bureaux et des locaux d’activité dans la grande région, un focus particulier a été mis sur la construction bois, notamment au sein des immeubles tertiaires. Car si ce type de construction, notamment dans certains secteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes, est assez traditionnel dans le résidentiel, le bureau semblait jusqu’ici moins touché. « Le bois, c’est évidemment un matériau traditionnel de la construction. On a tous en tête des maisons en colombages, des chalets. On a un peu moins de référence en termes d’immeubles de bureaux en bois », constate Loïc de Villard, directeur régional de CBRE. Aussi, l’interrogation était directement posée dans le titre de cette conférence : « la construction bois, pari d’avenir ? »

De plus en plus d’immeubles en structure bois

Cette question de l’utilisation du bois dans la construction tertiaire devient de plus en plus prégnante, comme on le constate avec « Perspective », premier bâtiment de bureaux en bois en France à atteindre la hauteur de 30 mètres sur Bordeaux Euratlantique, mais aussi avec le projet de Woodeum en Ile-de-France, à proximité de la station de RER Nanterre Université. Celui-ci vise à construire un énorme ensemble immobilier entièrement en bois. Et la question se pose enfin à Lyon, où UTEI et Woodeum ont récemment été désignés par la SPL Lyon Confluence pour la construction de l’îlot C2 Sud à La Confluence. Les deux sociétés vont y construire quatre immeubles abritant bureaux, activités et logements. Ceux-ci seront tous en structure bois avec des planchers mixtes bois-béton, revêtus d’une façade minérale.

« Le bois va-t-il prendre une part prépondérante dans la construction ? Quelle est la situation au sein de la Région ? », a questionné d’emblée Loïc de Villard, le directeur régional de CBRE. Ludovic Chambe, directeur développement durable du conseil en immobilier d’entreprise, est revenu sur quelques chiffres pour répondre à cette interrogation.

Plusieurs labels en développement

Tout d’abord, on constate que les bâtiments résidentiels comme tertiaires sont responsables de 44 % de la consommation d’énergie, devant les transports (32%), l’industrie (21%) et l’agriculture (3%). « Il représente également le deuxième poste d’émission de gaz à effet de serre, avec 26 % des émissions de gaz à effet de serre », remarque Ludovic Chambe. Mais les différentes réglementations thermiques successives ont permis de réduire de manière drastique les consommations thermiques des immeubles neufs, jusqu’à arriver dans les prochaines années à des bâtiments qui seront Bepos, c’est à dire à énergie positive. «Néanmoins, un poste de consommation d’énergie n’a pas réduit ces dernières années : il s’agit de l’énergie grise. Il s’agit des consommations énergétiques nécessaires à la fabrication et à la construction de ces immeubles », souligne-t-il.

(Infographie CBRE)

Face à ce constat, plusieurs initiatives se sont développées comme la charte d’engagement Circolab, qui a été lancée par plusieurs grands donneurs d’ordre, comme Groupama, Gécina, ou Axa. Ils s’engagent par ce biais à favoriser l’économie circulaire et le réemploi dans le monde de la construction.

Un autre label, nommé « bâtiment biosourcé », vise lui à favoriser et encourager le développement de matériaux naturel dans la construction. 32 projets ont ainsi été enregistrés, représentant 213.000 m². Le label « BBCA » - bâtiment bas carbone - a également connu un fort engouement, avec 50 projets sont en cours de construction, et représentent 460.000 m².

Enfin, le label d’État E+C-, qui préfigure de la prochaine réglementation thermique et environnementale, va lui s’appuyer à la fois sur la consommation énergétique de l’immeuble, et sur une analyse en cycle de vie de l’immeuble avec en ligne de mire la réduction de l’énergie grise en prenant en compte ces critères dans le choix des produits et des équipements de construction. 137 projets s’inscrivent dans cette démarche, représentant un million de m². Ceux-ci vont permettre de bénéficier de retours d’expérience et de faire évoluer la future réglementation.

La structure, un gros poste de consommation d’énergie grise

Sur l’aspect des analyses du cycle de vie, celles-ci ont tendance à se démocratiser à la faveur de la multiplication des fiches de déclaration environnementale et sanitaire. Celles-ci permettent en effet de mieux appréhender les produits et matériaux qui ont un plus fort impact dans la construction. Dans les consommations en énergie grise, la structure représente en effet 40% de celles-ci, contre 20 % dans les aménagements, 20 % dans les équipements, et 20 % dans l’enveloppe. «Le poste structure représente un gros poste de consommation d’énergie grise. Le bois tire son épingle du jeu car c’est un matériau qui bénéficie d’une empreinte carbone réduite ».

Après cette mise en perspective, divers professionnels sont venus échanger autour de cette thématique de la construction bois, à savoir Vanessa Giraud, sénior investment director chez BPI France, Didier Caudard-Breille, président de DCB International, Patricia Maciocia-Wattel, directrice région Rhône-Alpes de GCC Immobilier et Jean Bocabeille, architecte.

« Pop up », un projet engagé sur Saint-Etienne Châteaucreux

L'immeuble Pop up (DR)

Deux opérations ont été présentées afin d’illustrer le propos de la conférence : « Pop up » et « Eastwood ». Patricia Maciocia-Wattel a notamment évoqué le programme « Pop up », développé sur la phase nord du quartier de Châteaucreux, à Saint-Etienne. GCC, basé à Villeurbanne, a été grâce à celui-ci lauréat de l’appel à projets « Immeubles à vivre bois » lancé par Adivbois. Pourtant le promoteur n’était pas, jusqu’ici, spécialisé dans ce type de construction. Mais pour le groupe, l’évolution des réglementations thermiques et les enjeux environnementaux l’ont poussé à explorer ces nouveaux enjeux bas carbone.

Concernant Pop up, il s’agissait pour le groupe d’avoir un immeuble reconvertible, transformable dans le temps, à caractère éphémère. « Nous avons plutôt une culture du béton. Là, pour nous, c’était l’occasion d’explorer ce nouveau domaine qu’est la construction bois ». L’immeuble accueillera ainsi un drugstore et un restaurant au rez-de-chaussée, et, à l’étage, un centre de coworking qui va partager un grand espace large avec une auberge de jeunesse. Dans les étages supérieurs, on trouvera des logements en colocation, tout cela étant transformable. Au niveau des partis pris structuraux, le constructeur combine plusieurs techniques : de la charpente en lamellé-collé, des panneaux CFD et des façades en murs à ossature bois. « L’essentiel des façades seront recouverts de panneaux métalliques », note Patricia Maciocia-Wattel.

Concernant les couts, cette dernière pense que le surcoût par rapport au béton, aujourd’hui réel, devrait peu à peu s’amoindrir. Pour Pop up, elle estime celui-ci à environ 15 %. « Nous croyons beaucoup que si la construction bois aujourd’hui est encore assez chère, toutes ces techniques vont permettre d’évoluer et d’abaisser les coûts de construction », prédit-elle. En particulier, les techniques hybrides – un mélange entre béton, le bois et le métal notamment – vont se développer dans les années qui viennent.

Les utilisateurs sont, selon elle, très sensibles et très preneurs de ces constructions bois, notamment parce que, à l’intérieur, le bois, très visible, va accentuer l’impression de domesticité et donner un caractère très chaleureux, qui séduit beaucoup.

« Eastwood » développé au Carré de Soie

(SDH/LPI)

Didier Caudard-Breille, président de DCB International, a ensuite présenté l’opération « Eastwood ». Celui-ci est développé au Carré de Soie, à proximité des immeubles d’Adecco et Alstom. « Nous souhaitions faire un immeuble assez classique. La Mission Carré de Soie nous a demandé de faire un concours. On a organisé ce concours, c’était assez long… Nous avons eu l’occasion de rencontrer Jean Bocabeille, et son projet. C’est lui qui nous a amené à cette réflexion sur une proposition d’immeubles en bois. Je dois dire qu’au début, nous n’y avions absolument pas pensé. En y réfléchissant, en travaillant ensemble, en communiquant, on s’est dit que cela pouvait être pour nous, en tant que promoteur, une opportunité de comprendre un peu mieux ce qu’était un immeuble en bois ».

Au final, le promoteur semble plutôt satisfait de cette opération. « Je pense qu’il y a de très grandes évolutions possibles sur la construction bois. Je pense qu’en termes de technicité (…) on aura des techniques de bois qui nous permettront d’aller plus haut et peut-être de construire d’une façon un peu plus technique. Nous, chez DCB, on est très attentif à cette nouvelle construction bois. C’est la première, mais ce ne sera certainement pas la dernière», affirme-t-il.

Optimisation

L’architecte de « Eastwood », Jean Bocabeille, a, dans la foulée, évoqué les particularités de ce type de construction. « C’est une façon de penser la construction », souligne-t-il. « On est dans des logiques d’optimisation de la construction en se servant des qualités naturelles du bois », a relevé l’architecte. Pour ce projet, on trouve ainsi l’alliage d’une structure béton pour le noyau - lequel est constitué des escaliers, des poteaux, des poutres et sanitaires - avec une structure bois pour les poteaux, poutres et planchers. Une grande poutre acier reprend en outre l’ensemble des parties bois. L’acier pouvant être perforé, ceci permet de faire transiter tous les fluides vers les faux plafonds ou vers les terminaux qui sont situés dans les alvéoles de bois.

« Le bois, c’est plus cher que du béton. Pour le rendre plus crédible économiquement, il faut travailler de façon plus rigoureuse. Il faut faire en sorte que votre bâtiment soit très répétitif, donc très disséminé sur la trame. L’autre élément qui sera certainement un sujet à développer, et qui va permettre de rendre possible le bois dans les années futures, c’est évidemment le développement de la filière bois. Pour cela il faut évidemment qu’il y ait de la concurrence sur les entreprises. C’est aussi le fait que le bois permette un travail sur le second œuvre bien meilleur qu’avec du béton. Il est en effet bien plus simple de passer des chemins de câbles et de faire du travail de visserie dans du bois pour passer des gaines et des cloisons que dans du béton. Le jour où les entreprises de corps d’état technique et de corps d’état secondaire auront compris qu’elles gagnent du temps sur une intervention sur une structure bois, on arrivera à récupérer l’économie du projet sur ces temps-là ».

L’autre intérêt est celui de l’organisation du chantier. Sur un chantier en structure bois, l’ensemble des corps d’État qui travaille sur le chantier ont le sourire, parce qu’ils travaillent dans des conditions optimum avec une odeur particulière, note Jean Bocabeille.

Les investisseurs déjà séduits

Didier Caudard-Breille a toutefois averti : « l’immobilier tertiaire est régi par des codes. Des codes de trame, de lisibilité. Ils sont tous très attentifs à savoir comment ils peuvent diviser. Personne n’est négatif sur un immeuble en bois au niveau des utilisateurs, mais ils sont quand même très attentifs et ils ne veulent pas que ça leur change leurs modes de travail. »

Il n’en reste pas moins optimiste pour l’avenir. « Chaque année qui va passer, je crois que cette filière va être de plus en plus légitime et que tout le monde se rendra compte que le bois va prendre un espace de plus en plus important chez les utilisateurs », parie le patron de DCB International. Et pour lui, a contrario de ces derniers, l’effort ne sera pas le même à produire pour les investisseurs, déjà très friands de ce type d’immeubles. « Pour le coup, les investisseurs sont organisés. Il y a des fonds qui sont spécialisés et tous les voyants sont au vert. Les investisseurs sont très friands de ces opérations filière bois. »

Une filière à structurer

Vanessa Giraud, senior investment director chez BPI France, a ensuite fait un point sur l’organisation de la filière en France, tout en expliquant son métier. Celle-ci investit en effet directement dans la filière bois, non pas directement dans des immeubles, mais dans l’industrie, notamment dans des scieries, dans des entreprises qui réalisent des panneaux.

Elle avait ainsi commencé à investir il y a 10 ans, après une tempête et a désormais un certain recul sur l’organisation de la filière. « On ne va pas se mentir : la filière bois en France est extrêmement peu structurée. Selon les derniers chiffres qui datent de 2016, c’est un peu moins de 2.000 entreprises qui font de la construction bois en France, et 60 % ont moins de 10 salariés. Si on parle de chiffre d’affaires réalisé dans la construction boise, c’est 1,6 milliard, soit moins de 1 % du chiffre d’affaires de la construction en France. En Auvergne-Rhône-Alpes, c’est 400 entreprises qui font 393 millions d’euros de chiffre d’affaires », souligne-t-elle.

« Ce qui nous importe, c’est qui si on construit plus demain en bois en France, on voudrait que ce soit avec le bois de nos forêts, on voudrait que ce soit transformé en France et que ce soit en circuit court. D’où tout l’effort que l’on mène pour construire cette filière ». Car pour l’heure, si on construit plus en bois, on va importer plus de matériau bois. « Si on prend des sciages résineux, on va en produire en France 7 millions de m³, on en importe 3 millions. On importe plus de 650 millions d’euros de planches de bois séché parce que nos scieries n’ont pas assez en produit».

Freins au développement

Les freins sont selon elle, structurels par rapport aux concurrents allemands, autrichiens. Il faut en effet aider les entreprises de scierie pour investir plus et qu’elles soient plus compétitives par rapport aux concurrents allemands ou autrichiens, mais aussi « que le bois sorte de la forêt », et replanter.

«Il faut aussi que la ressource soit adaptée et que le bois sorte de la forêt (…) Aujourd’hui, on a un problème sur la ressource », déplore-t-elle. «La forêt française, c’est 30 % de résineux et 70 % de feuillus. Les marchés sont résineux et il y a tout une adaptation à faire au niveau de la ressource. Il faut aussi replanter : faire ce qu’a fait la Finlande après la guerre et l’Allemagne aujourd’hui ».

(SDH/LPI)

Perspectives

Les perspectives de développement de la filière seront, selon elle, très bonnes. Le 16 novembre dernier a en effet été signé le contrat stratégique de filière bois avec 4 ministres dont Didier Guillaume, ministre en charge de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, et Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire.

Dans ce contrat de filière, deux axes stratégiques lui paraissent importants. Le premier concerne les J.O 2024. Par rapport aux précédents jeux olympiques, l’empreinte carbone devra être réduite de 55%. Ceci va nécessiter que toutes les émissions de gaz à effet de serre des constructions liées à ces JO soit diminuées de 30 %. Pour cela, la filière s’est donnée pour objectif de se structurer pour ce challenge et que 50 % du bois provienne, pour cela, de forêts françaises et que 70 % soit transformé dans le pays.

Le deuxième axe concerne l’accompagnement : celui-ci sera certes financier, mais consistera également en la création d’un accélérateur pour la filière bois, afin que les entreprises puissent passer à la vitesse supérieure et fournir, à terme, de manière suffisante, le marché en circuit court.

» EVENEMENT PARTENAIRE: le CAUE organise "le bois dans la ville"






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