Suite à l’interpellation de Pierre Chambon lundi sur la baisse du RevPar en conseil de la Métropole, le président de la collectivité a répondu à celui qui soutient la candidature de Jean-Michel Aulas.
Bruno Bernard a répondu en séance aux critiques de Pierre Chambon sur le tourisme et la baisse du RevPar dans l’hôtellerie lyonnaise, et a relayé dans la foulée ses propos sur les réseaux sociaux. Le soutien de Jean-Michel Aulas avait en effet, lors du Conseil de la Métropole, critiqué «une rupture nette avec la dynamique antérieure», qui reposait sur une promotion sur les marchés internationaux. Toutefois, pour l’actuel président de la Métropole de Lyon, «le tourisme ne se porte pas mal sur la Métropole de Lyon». Pour l’élu, ce discours décliniste «est totalement déconnecté de l'attractivité de notre territoire».
Pour autant, Bruno Bernard dément décrire la réalité du secteur de façon trop positive.
«M. Chambon, vous avez parlé de tourisme. D'abord vous caricaturez les propos qu'on tiendrait : tout irait bien, tout serait un paradis. On n'a jamais dit ça. On a travaillé avec la vice-présidente Hélène Duvivier sur ce sujet, une fois élus, dans un contexte que je rappelle catastrophique à la sortie du Covid, où vous ne saviez pas du tout qui allait pouvoir survivre dans les acteurs du tourisme à la crise sanitaire.»
Bruno Bernard
Le président de la Métropole a dans un premier temps rappelé que l’activité hôtelière n’était pas uniquement dépendante de la politique de la Métropole de Lyon.
«C'est quand même une vision très particulière. Moi, je ne pense pas de toute façon que l'attractivité exceptionnelle du territoire dépend de la politique de la Métropole de Lyon et uniquement de celle-ci. Nous avons les capacités de créer un contexte favorable et ça a été créé.»
Bruno Bernard
Le président a en outre rappelé que les chiffres des nuitées hôtelières marchandes étaient désormais supérieurs à ceux du mandat précédent.
«Je rappelle que le record en tourisme avant ce mandat, c'était en 2019 : il y avait 5 millions de nuitées marchandes. En 2023 et 2024, nous sommes à peu près à 5,4 millions. Donc il y en a plus, c'est indiscutable. On verra les chiffres de 2025, quand l'année sera finie, on sera encore très supérieur au chiffre de 2019.»
Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.
Commentaires
Pas encore de commentaire.
Laisser un commentaire