« Nous construisons aujourd’hui la crise de l’immobilier de demain » | Lyon Pôle Immo

« Nous construisons aujourd’hui la crise de l’immobilier de demain »

Jean Chavot est le président de la FNAIM du Rhône. Il évoque avec Lyon Pôle Immo la tenue du marché immobilier ancien dans le département, et réagit également aux mesures annoncées il y a une semaine par Sylvia Pinel pour relancer la construction. 

Sylvia Pinel a annoncé la semaine dernière des mesures pour relancer la construction de logements, et d'autres visant à relancer le marché immobilier, comme le retour du PTZ+ dans l'ancien dans certaines zones... Qu'en pensez-vous ?

Jean Chavot- Le PTZ+ dans l’ancien, c’est « une bonne mesurette ». Mais nous sommes encore sceptiques, car on nous dit qu’elle est faite dans une optique de revitalisation des zones rurales. Or aujourd’hui, les problèmes que les français ont pour se loger, ce n’est pas tellement dans les zones rurales, pour revitaliser le marché, c’est plus dans les zones urbaines. Nous aurions souhaité que cette mesure, qui est une bonne mesure touche l’ensemble du territoire sur les zones urbaines. La problématique du nombre insuffisant de logements, la difficulté de solvabilisation des primo-accédants, on ne répond pas à cette problématique.

Le principal écueil sur lequel butte le marché, c’est en effet la primo-accession, et le financement de l‘acquisition…

Oui, pour acheter, il faut que les gens aient les moyens. Si on veut leur donner des moyens et relancer le bâtiment pour qu’il y ait des constructions, il faut absolument qu’il y a ait des aides, ou disons des aides incitatives pour inciter les acquéreurs à acheter. Il faut l’élargir à la totalité de l’ancien.

La mesure est donc bonne mais selon vous très limitée?

Trop limitée. Ils ont compris le problème, mais la solution n’est pas bonne insuffisante. C’est comme si, pour soigner mon mal de tête, on me donne un quart de cachet d’aspirine. Le mal de tête ne passe pas.

Il y a toutefois, concernant le PTZ+ dans l'ancien, un problème de coût. Lorsqu’il tournait à plein régime, ce dispositif était une charge pour l‘Etat, et on l’accusait de faire monter, avec d’autres dispositifs, les prix de l’immobilier… Est-ce que ce n’est pas pour cela que le gouvernement a décidé de limiter la portée de ce dispositif aux zones rurales.

Non. Il faut dire que dans le même temps, les droits de mutations baissent. La quote part que touchent les départements recule depuis deux ans, parce que le nombre de mutations baisse. Au lieu de créer une dynamique pour augmenter le nombre de transactions, les conseils généraux ont augmenté la taxe d’enregistrement. On n’a pas résolu le problème. Une annonce a été faite sur le PTZ+ dans les zones rurales, or on sait que le marché n’est pas tendu dans les zones rurales. Ceux qui veulent se loger dans ces zones se logent, et n’ont pas de souci pour cela.Pour lire la totalité de l'article, abonnez-vous ou identifiez-vous






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Bien entendu les professionnels souhaitent des aides afin de conserver des prix élevés et des commissions confortables. Ainsi nos impôts rempliront les poches de ces messieurs.

Signaler un abus

Non mais c’est clair. Élargir le ptz… Écoutez moi ces blaireaux. C’est repousser pour encore mieux sauter.

Signaler un abus

Sur un appartement de 400 000 euros la commission d’agence est d’environ 20 000 euros alors que le « travail » et les frais sont les mêmes que pour un studio de 100 000 euros.Il faut légiférer et les commissions d’agence doivent être un forfait.Les notaires ont 1% et les agences 5% !!!
Entre agences et impôts 12% du prix vendeur, ramenons ces 12% à 3% et les ventes augmenteront.
Arrêtons surtout ces « aides » qui n’en sont pas.Les boulangers n’ont qu’à mettre la baguette à 10 euros et il y aura des A.A.P.(aide à l’achat du pain)financées par nos impôts.

Signaler un abus

« Si on veut leur donner des moyens et relancer le bâtiment pour qu’il y ait des constructions, il faut absolument qu’il y a ait des aides, ou disons des aides incitatives »

Traduire : « c’est au contribuable d’entretenir la bulle et de subventionner les futurs locataires des banques pendant 25 ans »

Signaler un abus
Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


Baisse des ventes et des prix de l’immobilier dans le Rhône en 2023

C’est ce qu’a indiqué la FNAIM dans sa note de conjoncture à Lyon et le Rhône.


La FNAIM du Rhône table sur une chute des prix de 10% en 2023

nullLa Chambre FNAIM du Rhône a fait ce lundi un point sur le marché immobilier rhodanien. Les volumes de transactions devraient reculer de 20% sur l’année.


Vers une baisse des prix en 2023 en Rhône-Alpes

nullC’est le constat tiré par les notaires de l’ex-région, qui ont publié leur note de conjoncture au titre du premier trimestre.


Immobilier : 2022, année de baisse des volumes à Lyon

La Chambre des notaires du Rhône a fait part fin avril de son bilan 2022 des chiffres de l’immobilier pour le département du Rhône et la Métropole de Lyon. Si les prix ont encore augmenté, les volumes de transactions ont, eux, reflué par rapport à une année 2021 record.


«Le marché immobilier est grippé»

Pascal Pancrazio est le président de la chambre FNAIM du Rhône. Nous évoquons avec lui les grandes tendances du marché immobilier en 2022 sur Lyon et le département, ainsi que les perspectives sur 2023.


Immobilier dans le Rhône : érosion des ventes, mais des prix qui se maintiennent

nullLa Chambre des notaires du Rhône organisait jeudi un point marché sur le marché immobilier dans le département du Rhône et la Métropole de Lyon.


Immobilier : la hausse des prix et les ventes s’érodent

C’est le constat du baromètre mensuel dévoilé par la FNAIM.


Des projets pour le Rhône au sein du CPER

Dans le contrat de plan État–Région (CPER) présenté vendredi, on compte plus de 67 millions d’euros d’investissements pour le département du Rhône.


Les prix de l’immobilier en hausse dans le Rhône mais en baisse à Lyon


La FNAIM a fait part jeudi des chiffres du marché immobilier rhodanien au terme du premier semestre.


Immobilier : l’attrait confirmé pour la grande couronne lyonnaise

L’augmentation des prix médians des appartements et des maisons dans le Rhône surpasse celle de Lyon. L’attrait pour la périphérie, déjà perceptible en 2020, s’est confirmé en 2021.


2021, année record pour l’immobilier dans le Rhône

nullLa Chambre des notaires du Rhône a présenté ce mardi les chiffres des marchés immobiliers dans le département au titre de l’année 2021. Les prix et les volumes étaient orientés en nette hausse à Lyon, mais aussi en deuxième couronne.


Immobilier : records de transactions et de prix dans le Rhône en 2021

nullLa Chambre du Rhône de la FNAIM a fait part ce jeudi de son bilan du marché immobilier du Rhône et de la Métropole sur l’année écoulée.


Un marché immobilier bien orienté au 1er semestre

nullVolumes et prix sont toujours orientés à la hausse dans le Rhône. Tel est le constat dressé ce jeudi par la Chambre du Rhône de la FNAIM.


Les prix de l’immobilier toujours en nette hausse en Rhône-Alpes

Dans les départements de l’ancienne Région, on note une assez nette hausse des prix de l’immobilier, notamment des maisons.


Nette hausse des prix des appartements à Lyon

nullLa Chambre des notaires du Rhône a fait part jeudi des grands chiffres de l’année 2020 en matière de prix de l’immobilier dans le département et la Métropole de Lyon. Bien des arrondissements et quartiers de Lyon, ainsi des communes de la Métropole ont connu des hausses à deux chiffres.