Moins de liquidité sur le marché immobilier ?
Le président de l’UNPI, Jean Perrin, craint que les propriétaires ne puissent plus vendre leurs biens du fait de la fin de l’exonération sur les plus values immobilières.
La réforme des plus values immobilières va-t-elle réduire la liquidité du marché immobilier ? C’est en substance ce que craint Jean Perrin, le président de l’union nationale de la propriété immobilière, qui s’exprimait ce matin chez BFM Business.
Pour Jean Perrin, le gouvernement présente les choses « de façon un petit peu mensongère lorsqu’il parle de suppressions des abattements, il faut qu’il aille jusqu’au bout de sa logique et parle de suppression de l’exonération des plus-values immobilières au bout de 15 ans, comme c’était le cas auparavant » pour les résidences secondaires et locatives.
Pour Jean Perrin, la situation du marché parisien depuis quelques années occulte la situation dans d’autres zones, où la performance en termes de plus-values immobilières n’est pas bonne du tout et se situe « à l’inflation », c'est-à-dire que la hausse des prix de l’immobilier rejoint celle des prix en général.
Des mesures en faveur de ceux qui réinvestissent dans l'immobilier
« Car si un propriétaire vend un bien, sauf si c’est pour boire du Champagne, il va en racheter un. Et celui qu’il va racheter aura aussi pris de la valeur. Quand quelqu’un réinvestit dans l’immobilier, il n’y pas de plus value » indiquait ainsi le président de l’UNPI. Autrement dit, les propriétaires seront sans doute obligés de conserver leur bien, sans pouvoir investir ailleurs. Ce qui, à terme, pourrait provoquer une moindre liquidité des actifs immobiliers. Pour cette raison, Jean Perrin propose qu’en cas de réinvestissement dans l’immobilier, il y ait exonération de la plus value. Autre demande de l’UNPI : que l’exonération soit totale au bout d’un certain nombre d’année, comme c’était le cas au bout de 15 ans. Toutefois, les mesures sur les plus values rapportant chaque année 2.2 milliards d’euros annuels au budget de l’Etat, il y a de fortes chances que sa demande ne soit pas satisfaite.
Moins de liquidité sur le marché immobilier ?
Le président de l’UNPI, Jean Perrin, craint que les propriétaires ne puissent plus vendre leurs immeubles du fait de la fin de l’exonération sur les plus values immobilières.
La réforme des plus values immobilières va-t-elle réduire la liquidité du marché immobilier ? C’est en substance ce que craint Jean Perrin, le président de l’union nationale de la propriété immobilière, qui s’exprimait ce matin chez BFM Business.
Pour Jean Perrin, le gouvernement présente les choses « de façon un petit peu mensongère lorsqu’il parle de suppressions des abattements, il faut qu’il aille jusqu’au bout de sa logique et parle de suppression de l’exonération des plus-values immobilières au bout de 15 ans, comme c’était le cas auparavant » pour les résidences secondaires et locatives.
Pour Jean Perrin, la situation du marché parisien depuis quelques années occulte la situation dans d’autres zones, où la performance en termes de plus-values immobilières n’est pas bonne du tout et se situe « à l’inflation », c'est-à-dire que la hausse des prix de l’immobilier rejoint celle des prix en général.
« Car si un propriétaire vend un bien, sauf si c’est pour boire du Champagne, il va en racheter un. Et celui qu’il va racheter aura aussi pris de la valeur. Quand quelqu’un réinvestit dans l’immobilier, il n’y pas de plus value » indiquait ainsi le président de l’UNPI. Autrement dit, les propriétaires seront sans doute obligés de conserver leur bien, sans pouvoir investir ailleurs. Ce qui, à terme, pourrait provoquer une moindre liquidité des actifs immobiliers. Pour cette raison, Jean Perrin propose qu’en cas de réinvestissement dans l’immobilier, il y ait exonération de la plus value. Autre demande de l’UNPI : que l’exonération soit totale au bout d’un certain nombre d’année, comme c’était le cas au bout de 15 ans. Toutefois, les mesures sur les plus values rapportant chaque année 2.2 milliards d’euros annuels au budget de l’Etat, il y a de fortes chances que sa demande ne soit pas satisfaite.
| Tweet |
Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.
Commentaires
ahahhaha. il veut qu’on supprime la taxe sur la plus value si on reinvestidams l’immobilier.. mais biensur,….Bref il veut speculer sans etre taxer…
du grand nimporte quoi cet article! De la langue de bois de grande envergure!
Vive cette reforme qui va au contraire obliger a la vente tres vite avant que la situation ne devienne encore pire en terme de taxe quand la gauche passera au pouvoir…
« si l’Etat veut soutenir l’immobilier faut aussi arreter de donner des prets à taux zero, ca ne fait que subventionner par l’etat une augmentation des prix. » Il faut cependant l’interdire pour les tres grands revenus.
ben non cest pas ca qui a fait augmenter les prix cest le scellier..
Si letat supprime le taux zero, il nya aura plus de jeunes primo accdeants sur le marche. Il faut supprimer le scellier, une loi pour les riches, et limiter le taux zero au plus hauts revenus..
jusqu’à présent, je trouvait que notre président et le gouvernement avait essayé de suivre la feuille de route annoncée dans le programme électoral, je comprend la difficulté de la situation économique, mais pas sa position vis à vis des classes moyennes, la réforme des plu value va toucher de plein fouet cette population qui n’est pas forcément fortunée mais qui a épargné un peu pour l’avenir. je pense que si cette réforme est adoptée, notre président perdra de un trés important électorat, la gauche ne pourra pas faire pire.
d’autant plus écoeuré que ce soir, on nous annonce que la taxation des parcs de loisirs est abandonnée (à cause d’Euro disney, Futuroscope…) cela touchait de gros intérêts et des politiques, nous n’avons chacun qu’une voix mais nous sommes nombreux
Si je comprends bien, la reforme de la taxation des plus-values ne concerne pas les résidences principales.
Alors, cette reforme ne pénalise pas la classe moyenne, elle ne pénalise que les rentiers.
L’investissement se déplacera alors à des secteurs productifs comme en Allemagne, et non à la pierre (une fois construite, elle ne produit que très très peu…)
Laisser un commentaire
Orpi souhaite un statut du bailleur privé et une fiscalité prévisible
Le réseau a réagi mercredi à la nomination de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron comme nouveau Premier ministre.
Le poids de la taxe foncière ne fait qu’augmenter
Celle-ci pèse lourd dans le budget immobilier note Meilleurtaux qui a fait part mardi de l’analyse du poids de cette taxe dans 32 grandes villes françaises.
Réforme de la franchise en base de TVA : vers un abandon ?
Alors que la FFB et le gouvernement plaidaient pour une franchise de TVA spécifique pour les microentrepreneurs intervenant dans le bâtiment, la commission des finances du Sénat se dit, elle, pour un abandon de la réforme de la franchise en base.
La Métropole va augmenter les taux de CFE et des DMTO
La Métropole de Lyon a présenté à la presse vendredi les grandes lignes de son budget 2025, qui sera au menu du conseil métropolitain de lundi et mardi.
Valérie Létard annonce une simplification du droit de l’urbanisme
La ministre a indiqué dans le cadre du MIPIM qu’un texte sera bientôt déposé pour aider élus et porteurs de projet à relancer la production de logement.
Le ministère en charge du logement promeut les mesures du budget 2025
Les mesures comprises dans le budget 2025 visent à faciliter l’accès à la propriété, note le ministère qui voit en cela «une priorité pour relancer le secteur du logement».
Frais de notaires : pour Seloger, le gouvernement gagnerait à laisser repartir le marché immobilier
Selon le groupe, les annonces du gouvernement concernant la hausse des droits de mutation sont perçues comme un mauvais calcul court-termiste qui pourrait gripper la reprise.
La FNAIM s’insurge contre la hausse des droits de mutation

Pour la fédération, les accédants à la propriété sont «sacrifiés sur l’autel de la reconstitution des finances locales». Différents courtiers ont également réagi à cette perspective.
La crise de l’immobilier impacte les finances de la Métropole de Lyon
La baisse des droits de mutation a impacté les finances de la Métropole en 2023 et va continuer de les affecter en 2024. Dans son budget, la collectivité table néanmoins sur une stabilité des recettes. Le montant des investissements augmentera par ailleurs de 25 millions d’euros par rapport à 2023.
La Métropole de Lyon vote la loi «1% déchet »

La collectivité va financer par ce biais des actions de solidarité internationale pour une meilleure gestion des déchets.
Logement : la FNAIM déplore « une énième occasion ratée »
Suite à l’utilisation de l’article 49-3 dès le début de l’examen en séance publique du projet de loi de finances 2024, la fédération a déploré des dispositions insuffisantes sur le sujet du logement.
Le service « Gérer mes biens immobiliers » ouvert jusqu’au 10 août
Le service restera ouvert afin d’assurer une juste taxation des contribuables.
La chute des ventes immobilières va impacter les finances de la Métropole
Le conseil de la Métropole de Lyon a, à son ordre du jour de sa séance des 26 et 27 juin, le vote du compte financier unique.
Pas de réponse d’Emmanuel Macron à la fronde des fédérations
Le logement n’a pas été évoqué lors de l’interview du président de la République, réalisée lundi soir sur TF1.
Une pétition de l’UNPI contre la hausse de la taxe foncière à Lyon
Le conseil municipal avait, en mars, augmenté de près de 16% la taxe foncière, revalorisation par l’État comprise.


















si les biens sont taxés lorsqu’ils sont vendus. cela aidera peut etre les primoaccedants qui n’aurant pas la concurrence de ceux qui vendent et rachetent pour faire une plus value.
il n’y a aucun interet à faire augmenter articiellement les prix. il n’ya que ceux qui possedent deja des bioens qui peuvent racheter, que les prix soient hauts ou bas, lorsqu’ils achetent apres avoir vendu réalisent une opération presque neutre. donc dans l’interet de ceux qui n’ont comme patrimoine que leur travail et n’ont pas deja de maison à vendre pour racheter, ont besoin de prix faibles.
si l’Etat veut soutenir l’immobilier faut aussi arreter de donner des prets à taux zero, ca ne fait que subventionner par l’etat une augmentation des prix.