Selon Century 21, l’activité immobilière s’est accélérée au 1er trimestre
Century 21 a fait part, mercredi, de chiffres de ventes dépassant les niveaux enregistrés en 2019, année jusque-là considérée comme exceptionnelle.
Century 21 a fait part, mercredi, de chiffres de ventes au premier trimestre. Et le marché, selon le réseau d’agence franchisées fait fait preuve « d’une incroyable vitalité », celle-ci ne s’étant pas démentie au premier trimestre 2021. Selon la filiale de Nexity, le rythme des ventes s’est même accéléré, dépassant les niveaux enregistrés en 2019, année jusque-là considérée comme exceptionnelle.
Le segment des maisons est particulièrement porteur, avec une hausse des 18,2% par rapport au 1er trimestre 2020, contre une progression limitée à 12,6% pour les appartements.
Nouveaux records de prix
Conséquence logique : les prix atteignent de nouveaux records, tant du côté des maisons (+4,6%) et que des appartements (+3,8% à 3.703€ le m²). C’est en dehors de l’Ile-de-France que le marché est tiré vers le haut. « Il semble qu’une redéfinition du « bien vivre » soit en train de s’écrire : les ménages privilégient les villes moyennes qui gravitent autour des grandes métropoles. Le télétravail réduisant les problématiques de transport, les familles choisissent d’utiliser le prix de vente élevé de leur bien en hypercentre pour acheter quelques kilomètres plus loin un appartement plus spacieux ou une maison avec jardin. C’est le retour en grâce du ‘pavillon’ ».
Sur le plan national, les délais de vente se contractent à 86 jours en moyenne pour les maisons (contre 95 jours au 1er trimestre 2020) et 81 jours pour les appartements (contre 86 jours un an plus tôt). Le réseau souligne qu’il faut remonter à 2012 ou 2011 pour observer des délais de vente aussi courts, avec, corrélativement des marges de négociation en diminution pour les maisons, signe de la tension du marché sur ce segment (+5,2% versus +5,7% un an auparavant).
Et malgré la hausse des prix au m², la superficie moyenne demeure élevée à 116,9 m² pour les maisons et 59,1 m² pour les appartements. « Être bien chez soi n’a jamais été aussi capital et les ménages n’hésitent pas pour cela à y consacrer une enveloppe financière importante : 255 659€ en moyenne pour l’acquisition d’une maison, 218 730€ pour un appartement. Jamais de telles sommes n’avaient été investies auparavant pour l’achat d’un bien », souligne le réseau.
La part des résidences principales diminue
Et la quotité de financement augmente encore de 3,7%. Elle atteint 83,3% de la somme globale investie. « La durée de financement s’allonge aussi pour se situer à 21,2 ans en moyenne », souligne Century 21.
Ces achats ne sont pas tous dédiés à l’acquisition d’une résidence principale. La part qui lui est consacrée diminue même de 1,7% pour représenter 61,9% des achats. C’est la part des achats destinés aux placements qui s’envole, de l’ordre de 5,4%. Cette part atteint un niveau historique de 31,5% des transactions.
Et la part des résidences secondaires augmente de 8,8% par rapport à l’an passé. Elles représentent désormais 6,2% des acquisitions. Le réseau cite l’«attrait du vert », et « la capacité de prolonger les week-ends grâce au télétravail».
Côté acheteurs, les moins de 30 ans voient leur part parmi les acquéreurs progresser de +4,6% par rapport à l’an passé. Ces jeunes acquéreurs « profitent de taux particulièrement bas pour transformer le budget initialement consacré à la location en mensualité pour rembourser leur acquisition ». Mais les plus de 50 ans aussi voient leur proportion augmenter de 3,6% pour les 50/60 ans et de 2,8% pour les + de 60 ans. « Ce sont sans doute eux qui sont majoritairement à l’origine des achats à titre de placements », note Century 21.
Effondrement des ventes à Paris en 2020
Fait remarquable : Paris, dont les prix n’ont cessé de grimper durant les 5 dernières années, « a fait l’objet d’un effondrement des ventes en 2020 », appuie le réseau. « Depuis le 1er trimestre 2021, un réajustement s’opère : les prix ont enfin arrêté de monter. Ils enregistrent même une légère baisse de -3,1% entre le 1er trimestre 2020 et le 1er trimestre 2021 (pour s’établir à 10 292€ en moyenne). Cette correction des prix permet au marché de repartir et le nombre de ventes progresse de +6% par rapport à l’an passé », note Century 21.
Pour pouvoir acheter, les Parisiens sacrifient quelques m² de superficie (49 m² pour un appartement parisien en moyenne), avec un montant d’acquisition qui s’établit à 514.140€. Les délais de vente se sont fortement allongés, de 18 jours à 74 jours, «soit un niveau parmi les plus hauts jamais observés dans la Capitale ».
« Cette valse à 3 temps est connue : ralentissement de l’activité puis réajustement des prix et retour des volumes de ventes. Il est à prévoir que dans les prochains mois les prix parisiens connaissent une ondulation en plateau : l’activité repartant, les prix risquent à nouveau de remonter, entraînant alors un blocage du marché et une nouvelle correction des prix, tout cela dans une oscillation de faible amplitude », note le reseau.
Une activité vigoureuse en hors Ile de France
L’activité est vigoureuse sur les deux segments hors Ile de France, la progression dans cette dernière région atteignant 10,7% pour les maisons et de 12,1% pour les appartements. Mais c’est toujours en deçà de la moyenne nationale, apportant la preuve que ce sont bien les régions hors Ile-de-France qui connaissent la plus grande vitalité. « Quelques évolutions notables : les marchés des maisons en Bretagne, dans le Centre-Val de Loire ou encore dans les Hauts-de-France voient leurs ventes progresser de plus de 37% ! En termes de prix, la Bourgogne- Franche-Comté, la Bretagne, les Hauts-de-France et la Normandie connaissent des évolutions très supérieures à la moyenne nationale », note Century 21.
« S’agit-il d’un phénomène durable? Cette notion de «bien vivre», en cours de redéfinition, va-t-elle redessiner la carte de France ? Le télétravail, l’envie de verdure vont-ils longtemps amener une partie de la population à privilégier les villes moyennes situées en périphérie des grosses métropoles, pour bénéficier à la fois d’une bonne infrastructure et d’un cœur de ville à taille humaine ? », conclut le réseau.
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