« Un flux de contacts intéressant »
Pierre Bonnet est le Directeur Général de SLCI. A l’occasion de la rénovation de l’Espace Immobilier SLCI, il nous parle du groupe SLCI et de son ressenti en termes de marché.
Présentez-nous votre groupe. Vous disposez de filiales, dont certaines sont très anciennes à Lyon ?
SLCI est présent dans plusieurs métiers. D’abord la régie, avec trois sociétés : Tadary, Régir et Simoneau Barrier Brotteaux, qui est aujourd’hui la régie la plus ancienne de Lyon, puisqu’elle a été créée en 1806. Nous sommes également présents dans la construction de maisons individuelles avec Maisons Axial, qui travaille sur l’Isère, l’Ain et le Rhône. Nous détenons également un aménageur foncier, SEFI, qui fait du lotissement et fabrique du foncier pour réaliser des immeubles et de la maison groupée, dans des villages périurbains autour de l’agglomération lyonnaise. Nous avons également une société de promotion, SLCI Promotion, qui réalise 200 logements par an en copropriété. Nous sommes surtout implantés dans la périphérie de Lyon, puisque surtout orientés sur la production moyen de gamme, voire primo-accédants. C’est donc la périphérie de Lyon qui offre la possibilité de présenter ce type de produits.
200 logements, cela représente combien de programmes ?
Aujourd’hui nous avons 8 programmes en cours de commercialisation. Entre le commencement de la commercialisation, les mises en chantier et le moment où on livre les premiers appartements, il s’écoule en général 2 ans.
Quel est votre ressenti sur le marché immobilier actuellement ?
On a senti un moment de flottement en milieu d’année. Aujourd’hui, nous avons un flux de clientèle régulier. Nous n’avons pas le niveau de contact tel que l’on a connu il y a deux ans, mais pour le créneau où nous nous situons, c’est-à-dire le moyen de gamme-primo-accédant, nous disposons d’un flux de contact intéressant.
Qu’en est-il sur le marché de la location ?
La location est dynamique. Le climat anxiogène qui se développe et les mesures qui grèvent le budget des ménages, tant au niveau des impôts que des restrictions budgétaires, font qu’il y a moins de dédit. Les gens restent plus longtemps dans leur logement. Il y a donc moins de logements disponibles à offrir aux nouveaux locataires. En même temps, on sent une détente sur les appartements les plus éloignés du centre urbain.
Il y a peut-être plus de vacance sur la périphérie…
Oui, un petit peu plus. Notre rôle, c’est de faire le bon diagnostic pour remettre en location ces appartements. Ils nous sont confiés par les propriétaires, donc notre responsabilité, c’est de faire en sorte qu’ils soient occupés.
L’Espace Immobilier SLCI est implanté dans le 6ème, place Maréchal Lyautey. Travaillez-vous beaucoup les mandats à la vente dans ce secteur-là ?
Daniel Bochard, à qui on a confié la transaction, a commencé par s’approvisionner en mandats sur le quartier, et aussi auprès des clients de nos régies qui nous confient leurs biens à la vente lorsqu’ils souhaitent soit vendre pour partir lorsqu’ils sont propriétaires résidents, soit vendre pour libérer du patrimoine lorsqu’ils sont propriétaires non occupants.
Quel est la dynamique du sixième arrondissement de Lyon?
C’est un secteur très recherché. Les biens restent très peu à la vente, bien que parfois, nous avons à réaliser un effort de pédagogie vis-à-vis des propriétaires pour les convaincre du bon prix du marché.
Ce qui n’était pas le cas il y a quelques temps ?
Ils ont toujours été aussi exigeants, mais, auparavant l’écart de prix entre ce qu’ils demandaient et ce qui trouve preneur n’était pas aussi important. Il y a un vrai effort pour donner une bonne expertise du marché et de la valeur du bien.
Sur quels autres secteurs travaillez-vous ?
Nous sommes essentiellement centrés sur ce secteur, mais les propriétaires nous offrent des opportunités sur les autres secteurs de l’agglomération. Il faut faire attention à ne pas se disperser, car ce peut être une activité chronophage, si les biens sont, pour les visites, trop éloignés les uns des autres.
Vous avez présenté aujourd’hui (NDLR : jeudi 25 octobre), en présence de Thierry Mouillac, adjoint au maire du 6ème arrondissement, la rénovation de votre agence. Quelles sont les principales modifications que vous avez apportées à cet espace?
L’agence est plus fonctionnelle qu’auparavant. La Mezzanine a été conçue comme un espace d’accueil et de travail, alors qu’elle était, avant la rénovation, plutôt réservée aux collaborateurs. Nous avons fait un espace d’attente, et un autre présentant les annonces. L’espace est également plus modulable : suivant les pics d’activité, il peut-être redisposé. De mai à octobre, nous connaissons un fort flux de clientèle. Nous doublons à ce moment-là le nombre de collaborateurs pour accueillir les clients. L’agence a donc été conçue pour gérer l’espace à la fois dans les périodes « fébriles » et « non fébriles ». Nous avons également fait des espaces pour les candidats locataires, avec des bornes, des écrans, des imprimantes, pour qu’ils puissent constituer leur dossier locataire.
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