Des besoins de main-d’œuvre chez les géomètres-experts | Lyon Pôle Immo

Des besoins de main-d’œuvre chez les géomètres-experts

L ’Ordre des géomètres-experts a communiqué ce jour sur l’enquête annuelle « besoins en main-d’œuvre » de Pôle Emploi, qui pointe les besoins de recrutement de la filière des géomètres, et des géomètres-experts.

Pôle emploi a fait part au mois de mai de son enquête «Besoins en main-d’œuvre 2021 », au sein de laquelle l’organisme étatique se penche sur les besoins de recrutement de près de 2 millions d’établissements. L’enquête confirme notamment que la filière « Géomètre » est considérée comme la 3ème profession confrontée aux difficultés de recrutement les plus élevées, juste devant les aides à domicile ou les médecins.

Face à ce besoin, les géomètres-experts rappellent dans un communiqués qu’ils ont multiplié, ces dernières années, les opérations au niveau national comme au local, visant à mieux valoriser la profession pour la faire connaître à un public plus large, avec « campagne marque-employeur, Business Game, forum des métiers, journées portes ouvertes, etc ». La filière porte, en 2021, 10.000 emplois, parmi lesquels on trouve 1.866 géomètres-experts.

Mais la dernière enquête « Besoins en Main-d’œuvre » de Pôle emploi relève, néanmoins, que 1.300 postes sont à pourvoir dans les cabinets de géomètres-experts avec certaines disparités territoriales. Et on remarque notamment que la région Auvergne-Rhône-Alpes devrait par exemple assister au lancement de 200 projets de recrutement cette année contre 20 pour la Bourgogne-Franche-Comté. L’Ordre relève notamment que les chiffres de l’enquête indiquent que plus de 80% de ces recrutements sont jugés difficiles par la filière. C’est « une estimation plus importante que pour les métiers du secteur sanitaire-social, pourtant connus pour être particulièrement en tension », indique l’Ordre.

Une tension confirmée par l’Ordre des géomètres-experts

« Le métier de géomètre-expert offre cependant certaines souplesses que la crise sanitaire a significativement mises en exergue, comme par exemple la possibilité de choisir son cadre de travail (urbain, rural, littoral), de privilégier des activités au bureau ou plutôt sur le terrain et d’avoir toute latitude sur son organisation et ses horaires de travail en tant que chef d’entreprise », souligne Séverine Vernet, première Vice-Présidente du Conseil supérieur en charge de la formation.

Aujourd’hui, la profession colle pleinement aux enjeux de développement durable et accorde une grande place au numérique et aux innovations digitales (GNSS, BIM, Drones, Scan 3D…), ce qui est de nature à attirer de nouvelles générations investissant aujourd’hui le marché du travail.

« Le plan ‘’géomètre-expert 2030’’, que l’Ordre des géomètres-experts (OGE) a lancé en janvier 2020, doit justement permettre d’accompagner la transformation du métier de géomètre-expert, et d’augmenter les flux entrants, notamment par une refonte complète des parcours de formation et d’accès à la profession » reprend Séverine Vernet, « mais c’est un projet à moyen terme. Or les besoins sont significatifs dès à présent, puisqu’on estime à 3 000 les postes à pourvoir d’ici à 2023».

Variété de métiers et de missions

L’Ordre rappelle que les 1.120 cabinets de géomètres-experts offrent une variété de métiers et de missions, recrutant à tous niveaux de qualification, qui vont du bac pro à bac + 5, opérateur chargé de l’acquisition des données par drone et de leur traitement, technicien SIG, urbaniste, juristes ou encore paysagiste …

« A titre d’exemples de rémunération, un jeune opérateur débutera à 1 700 euros bruts, un technicien supérieur autour de 2 300 et un ingénieur – géomètre-expert ou non - autour de 3 300 euros bruts » poursuit Séverine Vernet. « Evidemment, ces estimations sont à affiner selon la région, mais notre filière est l’une des rares à ne connaître que peu d’impacts suite à la crise sanitaire… Les postes sont ouverts, libre aux candidats de choisir le cadre et les spécialités qui les intéressent, et les rémunérations sont attractives. N’attendez plus, rejoignez-nous ! ».






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


La CAPEB appelle à des mesures concrètes

La confédération a appelé le gouvernement et les parlementaires « à mettre un terme aux incertitudes qui paralysent l’activité des 620.000 entreprises artisanales du bâtiment ».


Les constructeurs de maisons et la FFB alertent sur les conséquences de la censure

La fédération des constructeurs de maisons individuelles (FFC) a alerté sur les conséquences négatives du vote de la motion de censure, qui remet en cause l’élargissement du PTZ aux primo-accédants. La FFB alerte, elle, sur un «chaos promis pour la filière construction».


Premier succès pour « Qui veut transformer son entreprise? »

L’évènement était organisé jeudi dernier par la FFB Auvergne-Rhône-Alpes au Matmut Stadium de Lyon-Gerland. La participation des adhérents a été au rendez-vous.


«Ça permet de désacraliser la transformation et l’innovation»

nullSamuel Minot est le président de la FFB Auvergne-Rhône-Alpes. Il évoque l’évènement «Qui veut transformer son entreprise ?» qui était organisé jeudi au Matmut Stadium de Lyon Gerland.


Icade revoit à la hausse son objectif de cash-flow net courant

Le groupe intègre la distribution d’un acompte sur dividende de Præmia Healthcare.


Vers un patrimoine plus équilibré pour Covivio

A l’occasion de son «Capital Markets Day», le groupe indique vouloir équilibrer son patrimoine vers un tiers d’exposition entre hôtels, logements, et bureaux. Il a en outre dévoilé la signature d’un accord avec Valesco sur le futur siège social de Moncler à Milan, pour un montant de 200 millions d’euros.


Les mises en chantier passent sous la barre des 260.000 unités

nullMalgré un rebond mensuel des autorisations et des mises en chantier, les constructions sont toujours en recul sur 12 mois et atteignent de nouveaux plus bas.


Des actifs d’AST Groupe repris par Hexaom et le groupe Trecobat

nullL’offre de reprise a été retenue mardi par le Tribunal de Commerce de Lyon.


Des rencontres d’automne de la FPI sur le thème de la densité et de la végétalisation


La fédération des promoteurs immobiliers de la région lyonnaise organisait vendredi ses traditionnelles rencontres d’automne avec pour thème «densité et végétalisation, alliance contre-nature ou association vertueuse».


La reprise des ventes de logements neufs se confirme au 3e trimestre

Le service des données et études statistiques (SDES) du ministère du logement a publié ce mardi son enquête sur la commercialisation des logements neufs.


Fabien Barboteu, nouveau directeur régional du groupe LP Promotion


Le nouveau directeur Auvergne-Rhône-Alpes dispose d’une expérience de plus de 20 ans dans la promotion immobilière et d’une expertise pluridisciplinaire.


«Une passerelle vers une vie possible et digne»

Gilles Desrumaux est président de la Fondation Aralis. Nous évoquons avec lui le programme «La Passerelle», dont la première pierre a été posée le mois dernier au sein du projet «L’Autre Soie».


BatiPerf, un outil pour comparer la situation financière des entreprises du BTP

La FFB et BTP Banque ont lancé cet outil permettant à un chef d’entreprise d’évaluer la situation financière de sa structure au regard des niveaux moyens sectoriels.


La phase 2 du dispositif Reguly a été lancée

nullÉtaient présents pour l’occasion la vice-présidente de la Métropole en charge de l’urbanisme, ainsi que des adjoints aux maires de Lyon et Villeurbanne. Reguly a été renouvelé et étendu au projet de la ZAC Gratte-Ciel Nord à Villeurbanne.


La CAPEB appelle le Sénat à ne pas alourdir les charges des TPE du bâtiment

Cette demande intervient dans le cadre du projet de budget 2025. L’organisation demande ainsi à protéger l’activité, l’emploi et la transition écologique qu’elles portent.