La censure de la taxation des plus values immobilières priverait l’Etat de 170 millions de recettes

La censure par le Conseil Constitutionnel de plusieurs articles du budget 2013 entrainerait un manque de recettes de 500 millions environ, dont 170 au titre de la taxation des plus values immobilières.

Pierre Moscovici, Ministre de l'Economie  et Jérôme Cahuzac, Ministre du Budget confirment l'estimation d'une perte de recettes d'environ 500 millions d'euros en 2013, après la censure par le Conseil constitutionnel de plusieurs mesures de la Loi de finances 2013.  La censure d'une partie de la réforme de la taxation des plus-values immobilières entrainerait une perte de recettes de  170 millions d'euros. La censure de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus d'activité  pourrait entrainer une perte de 210 millions d'euros.

La censure de l'article 44 sur l'élargissement des missions de l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués - AGRASC  pourrait entrainer une réduction de 126 millions des recettes prévues. La perte de recettes attendue pour l'AGRASC n 'est provisoire car la mesure AGRASC n'a pas été censurée sur le fond. La mesure pourra être inscrite au budget  dans le courant de 2013 dans une autre loi.

Impôt sur le revenu des intérêts

L'imposition au barème de l'impôt sur le revenu des intérêts et dividendes (« les revenus des capitaux mobiliers »), l'essentiel du gain de cette réforme provient de la suppression de l'abattement forfaitaire de 1 525 euros  (3 050 euros pour un couple marié), qui n'est pas censurée. Cette réforme pourrait apporter environ 400 millions par an en régime de croisière. Le Conseil Constitutionnel n'invalide que l'imposition au barème des revenus 2012 qui avaient fait l'objet d'un prélèvement libératoire.
Pour la réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF),  les ministres rappellent que le Conseil Constitutionnel a censuré le mode de calcul du plafonnement, avec la prise en compte de certains revenus latents. L'impact de cette mesure n'avait pas été pris en compte dans l'équilibre de la loi de finances, car il était impossible d'en estimer précisément le rendement.






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


La Métropole va augmenter les taux de CFE et des DMTO

La Métropole de Lyon a présenté à la presse vendredi les grandes lignes de son budget 2025, qui sera au menu du conseil métropolitain de lundi et mardi.


Valérie Létard annonce une simplification du droit de l’urbanisme

La ministre a indiqué dans le cadre du MIPIM qu’un texte sera bientôt déposé pour aider élus et porteurs de projet à relancer la production de logement.


Le ministère en charge du logement promeut les mesures du budget 2025

Les mesures comprises dans le budget 2025 visent à faciliter l’accès à la propriété, note le ministère qui voit en cela «une priorité pour relancer le secteur du logement».


Frais de notaires : pour Seloger, le gouvernement gagnerait à laisser repartir le marché immobilier

Selon le groupe, les annonces du gouvernement concernant la hausse des droits de mutation sont perçues comme un mauvais calcul court-termiste qui pourrait gripper la reprise.


La FNAIM s’insurge contre la hausse des droits de mutation


Pour la fédération, les accédants à la propriété sont «sacrifiés sur l’autel de la reconstitution des finances locales». Différents courtiers ont également réagi à cette perspective.


La crise de l’immobilier impacte les finances de la Métropole de Lyon

nullLa baisse des droits de mutation a impacté les finances de la Métropole en 2023 et va continuer de les affecter en 2024. Dans son budget, la collectivité table néanmoins sur une stabilité des recettes. Le montant des investissements augmentera par ailleurs de 25 millions d’euros par rapport à 2023.


La Métropole de Lyon vote la loi «1% déchet »

null

La collectivité va financer par ce biais des actions de solidarité internationale pour une meilleure gestion des déchets.


Logement : la FNAIM déplore « une énième occasion ratée »

Suite à l’utilisation de l’article 49-3 dès le début de l’examen en séance publique du projet de loi de finances 2024, la fédération a déploré des dispositions insuffisantes sur le sujet du logement.


Le service « Gérer mes biens immobiliers » ouvert jusqu’au 10 août

Le service restera ouvert afin d’assurer une juste taxation des contribuables.


La chute des ventes immobilières va impacter les finances de la Métropole

Le conseil de la Métropole de Lyon a, à son ordre du jour de sa séance des 26 et 27 juin, le vote du compte financier unique.


Pas de réponse d’Emmanuel Macron à la fronde des fédérations

Le logement n’a pas été évoqué lors de l’interview du président de la République, réalisée lundi soir sur TF1.


Une pétition de l’UNPI contre la hausse de la taxe foncière à Lyon

Le conseil municipal avait, en mars, augmenté de près de 16% la taxe foncière, revalorisation par l’État comprise.


Hausse de la taxe foncière à Lyon : l’UNPI saisit la justice

nullL’UNPI 69 Métropole de Lyon a saisi le Tribunal administratif de Lyon pour contester la légalité de la délibération de la Ville de Lyon du 9 mars dernier augmentant de près de 16% la taxe foncière.


L’UNPI 69 donne de la voix suite à la hausse de la taxe foncière à Lyon

Son président, Sylvain Grataloup, a fait part, dans un communiqué, de son opposition à la récente annonce de la Ville de Lyon.
» Taxe foncière : la Ville de Lyon prévoit une hausse de 9%


Taxe foncière : la Ville de Lyon prévoit une hausse de 9 %

Cette progression représente une augmentation de 5 euros par mois en moyenne, indique la Ville de Lyon. Dans l’opposition, les critiques fusent.