L’UFC Que Choisir et l’ARC ont publié leur observatoire des syndics | Lyon Pôle Immo

L’UFC Que Choisir et l’ARC ont publié leur observatoire des syndics

Les deux organisations ont publié la semaine dernière leur observatoire des syndics, avec des résultats qu’elles jugent « déplorables ».

L’UFC-Que Choisir et l’ARC ont publié mercredi les résultats 2017 de leur observatoire des syndics. Les deux organisations jugent les résultats de celui-ci « déplorables », et plus particulièrement « sur les excès tarifaires et contractuels des cinq principaux syndics ».

L’ARC et l’UFC-Que Choisir ont scruté les différentes offres contractuelles et tarifs proposés en 2017 par les syndics de copropriété pour les comparer aux résultats de 2014. Et selon ces deux acteurs, la déception « est à la hauteur de l’attente : immense ». Ils citent notamment l’inflation exponentielle des forfaits « tout compris », les petits arrangements ou les contournements de la loi ou encore le maintien de clauses considérées comme abusives/illicites dans leurs contrats.

Ils s’insurgent notamment contre l’augmentation des prix, dans quelques syndics, qui ont profité du contrat type pour faire exploser les prix. Ils citent notamment une hausse de 37 % chez Loiselet Daigremont, de 33 % chez Citya, et de 26 % chez Nexity, soit une hausse bien supérieure à l’inflation (+0.9% entre mars 2014 et mars 2017).

Et lorsque les prix des forfaits sont relativement stables, comme chez Foncia et Immo de France, c’est, selon eux, « un trompe l’œil ». « En effet, soit le nombre et la nature des prestations ont baissé (réduction des heures ouvrables, limitation du nombre de visites et de la plage horaire de l’assemblée générale) comme chez Citya et Immo de France ; soit alors le prix des prestations hors forfait et des frais privatifs explosent : le taux horaire de certains syndics (Foncia) a ainsi fait un bond de + 129 % ! Le même phénomène touche le coût unitaire de certaines prestations : de + 80 % à + 100%», explique l’ARC et l’UFC.

Les deux organisations pointent des tarifs « particulièrement excessifs »

Les deux organisations indiquent que la réglementation n’a « pas mis fin aux petits arrangements avec la loi des syndics qui usent et abusent des vacations horaires dont le montant varie en fonction de l’heure d’intervention et de la qualité de l’intervenant choisi (assistante/directeur/gestionnaire) par le seul syndic ».

Selon elles, les copropriétaires peuvent voir le prix des prestations varier de près de 30%. « Lorsque les prix sont à l’acte, les dérapages persistent : les prix sont largement déconnectés des coûts réels ». Citant Citya et Nexity, l’immatriculation est facturée à l’acte entre 180 et 330 euros « alors que le coût raisonnable est compris entre 100 et 120 euros, soit jusqu’à 3 fois moins ». Même cherté observée pour les frais privatifs. Sur la constitution ou la mainlevée d’hypothèque, le prix d’un notaire est, selon l’UFC et l’ARC, trois fois moins élevé que chez certains syndics comme Foncia.

Plusieurs actions

Si les deux organisations notent tout de même « un assainissement », les contrats de syndics contiennent encore, selon elles, des clauses « abusives/illicites ». « Tous les contrats contiennent encore la possibilité de facturer le certificat prévu à l’article 20 II de la loi de 1965 alors que le Conseil d’État a censuré cette clause », soulignent l’ARC et l’UFC-Que Choisir.

Les deux organisations ont ainsi effectué plusieurs actions, et publié un « Vrai/Faux » actualisé afin de renforcer l’information des copropriétaires sur leurs droits. Elles ont également saisi la DGCCRF pour une intensification des contrôles et une sanction des pratiques illégales.

Elles souhaitent également que la nouvelle majorité précise très strictement le cadre réglementaire afin de couper définitivement court aux possibles arrangements avec la loi, Elle demandent ainsi d’adopter sans délai les décrets en attente ( ex : plafonnement état daté), d’encadrer les prix (forfait, prestations particulières, frais privatifs) et limiter la vacation horaire, et de prévoir des sanctions dissuasives.






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


L’Assemblée nationale examine le projet de loi sur l’habitat indigne

Ce projet de loi vise à lutter contre l’habitat indigne en permettant une intervention sur l’habitat dégradé et en simplifiant les procédures administratives et judiciaires pour y remédier.


Villefranche-sur-Saône : Foncia a inauguré sa nouvelle agence


Le réseau a inauguré mercredi 28 juin cette agence dédiée à l’administration de biens et à la transaction.


L’UNIS a organisé sa 15e journée des conseils syndicaux à Lyon

nullL’UNIS Lyon Rhône organisait ce mardi à la Cité internationale de Lyon ce traditionnel rassemblement, qui a accueilli cette année près de 2.000 personnes.


Un dessin dans un journal de Ville de Lyon suscite l’ire des régisseurs

nullLe syndicat des professionnels de l’administration de biens avait invité jeudi la presse pour évoquer les grandes tendances du marché locatif et l’encadrement des loyers, mais aussi pour s’alarmer d’une BD publiée dans un journal de la Ville de Lyon caricaturant un régisseur d’immeuble.
»
Un loyer médian de 12,29€ le m2 dans la Métropole de Lyon
» Une participation d’ampleur pour la réunion des propriétaires bailleurs


Lyon 2 : le campus d’Eureka Education inauguré

nullLe nouveau campus lyonnais a été inauguré au sein du King Charles, dans le quartier de la Confluence. Celui-ci comprend plusieurs écoles, dont une spécialisée ans l’immobilier, Suptertiaire.


L’UNIS veut accélérer sur la rénovation énergétique


L’Union nationale des syndicats de l’immobilier organisait ce mardi une conférence de presse à Lyon avec sa présidente, Danielle Dubrac pour sensibiliser ses adhérents à la question de la rénovation des logements, mais aussi alerter sur les risques pesant sur l’offre locative.


3 fédérations s’engagent sur la rénovation énergétique des copropriétés

La FNAIM, de l’UNIS et de Plurience se sont engagées aux côtes de la ministre, Emmanuelle Wargon, à accompagner 50.000 copropriétés dans cette rénovation d’ici trois ans, via la signature d’un protocole d’engagement.


Thomas Vantorre et Emmanuel Mazille reprennent Malsch

Les deux dirigeants s’associent pour reprendre le cabinet de conseil en immobilier d’entreprise dans la région Auvergne Rhône-Alpes.


L’UNIS souhaite un observatoire des charges de copropriété

Relations partenariales avec les professionnels et les élus, encadrement des loyers, éco-rénovation : les sujets sont nombreux dans les prochains mois pour l’UNIS Lyon-Rhône.


«L’encadrement des loyers ne réglera pas le problème du manque de logements»


Patrick Lozano est le président de l’UNIS-Lyon-Rhône. Nous évoquons, avec celui qui a récemment été réélu pour trois ans à la tête de l’Union locale, la question de l’encadrement des loyers à Lyon et Villeurbanne.


Patrick Lozano réélu président de l’UNIS

Celui qui était déjà président de l’Union des syndicats de l’immobilier Lyon-Rhône a été renouvelé pour un mandat de 3 ans.


Accès au logement : une charte de lutte contre les discriminations

Cette charte a été signée par le gouvernement et les professionnels de l’immobilier.


Rénovation des copropriétés : les professionnels de l’immobilier s’engagent

Les professionnels de la FNAIM, de Plurience et de l’UNIS s’engagent sur la rénovation de 50.000 copropriétés sur trois ans.


La FNAIM met en place «Visio Syndic», une solution pour les AG à distance

La législation ne permettant toujours pas de tenir les assemblées générales de copropriétés dans des conditions normales, la FNAIM a tenu à proposer une solution pour les organiser à distance.


Les AG de copropriété pourront se faire de manière dématérialisée

Le ministère en charge de la Ville et du Logement a indiqué mercredi qu’à partir du 1er juin, les assemblées générales de copropriété pourraient avoir lieu de manière complètement dématérialisée.