Crédit immobilier : quelques hausses de taux en mars
Selon les courtiers en crédit immobilier Meilleurtaux.com et Emprunt Direct, les taux ont arrêté de baisser, et certaines banques commencent à remonter les taux d’intérêts sur certaines durées.
Les taux de crédit immobilier ont arrêté de baisser en janvier, selon les courtiers en crédit immobilier Emprunt Direct et Meilleurtaux.com. Selon Meilleurtaux, seuls 10 % des nouveaux barèmes reçus affichent des baisses de taux sur toutes les durées et 20 % uniquement pour certains profils ou certaines durées. Pour une part importante (40%) les grilles restent inchangées.
Mais le fait nouveau ressort dans le fait qu’un tiers des banques ait procédé à des hausses modérées de taux (0,06 % en moyenne). Les emprunts s’effectuent en moyenne à des taux de 3,07 % sur 15 ans, de 3,4 % sur 20 ans, de 3,75 % sur 25 ans et de 4,27 % sur 30 ans, selon le courtier.
Du côté d’Emprunt Direct, les taux constatés sont, aussi, dans certains cas précis, à la hausse, notamment sur les meilleurs taux à 15, 20 et 25 ans. « Mais certains établissements, mieux placés, ont procédé à des mouvements contraires. Si bien que sur certaines durées, comme pour les prêts à 15 ans, 20 ans, et 25 ans, les meilleurs taux sont de 5 à 10 points plus élevés qu’en février » note ainsi le courtier.
Ajustements
« Les mois de février et mars, qui précèdent le premier temps fort de l’année immobilière sont souvent l’occasion pour les banques de procéder à des ajustements au sein de leurs barèmes. A cela s’ajoute un phénomène plus conjoncturel, à savoir la légère augmentation des taux longs en début d’année 2013, ce qui a incité les banques à revoir leurs conditions tarifaires » analyse Alban Lacondemine, président d’Emprunt Direct, qui note qu’il s’agit là de la première hausse des taux constatée sur les barèmes depuis un an.
Pour le président du courtier, cette tendance tend à confirmer que le mouvement de baisse est terminé, à l’instar de ce qu’indiquait Cafpi, il y a quelques jours, même s’il conditionne l’évolution des taux de crédit immobilier à celle des taux de l’OAT. « On peut désormais s’attendre à voir les taux se stabiliser, dans l’attente de nouvelles évolutions sur le front des taux longs » conclut-il.
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Je crois que nous avons fini de manger notre pain blanc. Ces hausses de taux à venir seront le départ de la chute des prix que nous redoutons. Il nous faut vendre au plus vite car elle risque d’être longue et forte. Si en 2009 les prix ont rebondi, ça ne va pas être ce cas cette fois-ci avant longtemps.