Premier avis du CNTGI sur les honoraires de location | Lyon Pôle Immo

Premier avis du CNTGI sur les honoraires de location

Le Conseil National de la Transaction et la Gestion Immobilières s’est réuni hier pour la première fois. Il a émis un avis favorable pour le  projet de décret destiné à plafonner les honoraires de location.

Grande première pour le CNTGI. Celui-ci s’est réuni pour la première fois au Ministère du Logement et de l’Egalité des Territoires. La ministre, Sylvia Pinel, a installé le conseil aux côtés de Bernard Vorms, le Président de cette nouvelle instance, dont la création et la composition a été officialisée par décret publiée au journal officiel il y a quelques jours. Ce conseil se réunit au moins une fois par an sur convocation du président. Il peut être convoqué par demande du garde des sceaux, de la ministre de la justice, du ministre chargé de la consommation, du ministre chargé du logement ou encore quatre membres du conseil qui en font la demande.

Parmi ses missions, le conseil doit ainsi proposer les règles du code de déontologie, la nature de l'obligation d'aptitude professionnelle des porteurs de cartes, la nature de l'obligation de compétence professionnelle de leurs collaborateurs, la nature et les modalités selon lesquelles s'accomplira la formation professionnelle continue, ainsi que les  représentants des professionnels qui siègeront dans la commission de contrôle et de discipline. Le conseil sera en outre consulté pour avis sur l'ensemble des projets de textes législatifs ou réglementaires relatifs à l'exercice des activités de l’ensemble des professionnels soumis à la loi Hoguet.

Premier avis sur les honoraires de location

Les 7 membres choisis parmi des professionnels de l’immobilier, et les associations de consommateurs représentant les locataires étaient présents mercredi. Lors de sa première réunion, le conseil a donné hier un avis favorable au projet de décret destiné à plafonner les honoraires de location imputés aux locataires lors de la signature de leur bail.

« La loi ALUR prévoit que dans le cadre d'une location, la rémunération du professionnel de l'immobilier est à la charge exclusive du bailleur, à l'exception des honoraires liés à la visite du logement, à la constitution du dossier, à la rédaction du bail et à l'établissement de l'état des lieux. Pour ces prestations, le montant des honoraires doit être partagé entre le propriétaire et le locataire. Les frais imputés au locataire sont plafonnés par les montants définis par décret, qui ne peuvent dépasser ceux du propriétaire » a rappelé le ministre du logement dans un communiqué.

Plafond global de 13 euros par m2 à Lyon

Le projet de décret prévoit ainsi des honoraires de location, hors état des lieux, ne pouvant pas dépasser 12 euros par m² maximum en zone très tendue (par exemple Paris), 10 euros par m² maximum en zone tendue (par exemple Lyon, Marseille, Toulouse), et 8 euros par m² maximum en zone détendue. Pour lire la totalité de l'article, abonnez-vous ou identifiez-vous






Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

(requis)

(requis)


L’Alliance pour le Logement en Auvergne-Rhône-Alpes est créée

nullCe collectif d’organisations vise à identifier des solutions applicables dans les territoires pour résoudre les difficultés d’accès au logement.


Une offre locative en chute de 16,27% depuis l’encadrement des loyers à Lyon

nullC’est le résultat d’une étude dévoilée ce lundi par l’Unis Lyon Rhône, lors de sa traditionnelle réunion des propriétaires bailleurs.


La tension locative au plus haut

Selon une étude Orpi publiée cette semaine, un tiers des personnes en recherche d’un bien à la location ont envoyé plus de 10 demandes de visite.


La refonte du DPE fait débat

La question de la refonte du DPE s’est invitée mardi à la conférence de présentation des chiffres de la promotion immobilière en région lyonnaise.


Guillaume Kasbarian, nouveau ministre délégué au Logement

Le nouveau ministre succède à Patrice Vergriete, qui devient, lui, ministre délégué chargé des transports.


Bail Rénov’ se déploie en France

Le déploiement de ce dispositif a été amorcé à partir de ce lundi sur le territoire national.


Action Logement Immobilier a développé 4.778 logements neufs en AURA en 2023

nullLa filiale du groupe Action Logement en a par ailleurs réhabilité 3.775 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.


L’Alliance pour le logement tire la sonnette d’alarme

Le collectif regroupant les principales fédérations de la filière organisait ce mercredi une conférence de presse.


SLCI, nouveau nom de Procivis Rhône

Le 1er janvier 2024, Procivis Rhône a changé de nom et est devenu SLCI.


Une hausse des loyers inférieure à l’inflation, selon LocService

LocService a dévoilé ce mercredi son dernier observatoire du marché locatif.


Une nouvelle version de la carte des loyers

Le ministère chargé du logement a publié une nouvelle version de la carte des loyers, en partenariat avec l’ANIL, Leboncoin et Seloger.


L’encadrement des loyers de nouveau fustigé à Lyon

L’UNPI 69, l’UNIS Lyon Rhône, la FNAIM du Rhône et le SNPI ont, dans un communiqué commun, de nouveau critiqué le dispositif.


L’encadrement des loyers bientôt en place sur Grenoble Alpes Métropole

nullC’est ce qu’a annoncé ce lundi le gouvernement. Un arrêté préfectoral fixant le niveau des loyers maximal sera pris dans le courant de l’année 2024.


Immobilier en Auvergne : la profession s’interroge sur la sortie de crise

Lors de la conférence de l’OEIL, les promoteurs se sont montrés réservés sur de possibles solutions liées à l’accession abordable, telles que le BRS. Les autres acteurs du secteur, publics comme privés, semblent aussi dans l’expectative.


La tension du marché locatif se confirme

L’observatoire Clameur a dévoilé ce mardi les grandes tendances du marché locatif au niveau national, en AURA et dans les grandes villes de France. Une tension est observée dans les chiffres, confirmant ainsi le constat de certains acteurs du marché faisant état d’une moindre mobilité résidentielle.